Lancé en décembre 2013, le projet Algopol qui réunit chercheurs du CNRS, de Linkfluence et de la division R&D d'Orange et Orange Labs a permis d'analyser et d'étudier l'activité réelle de 12700 internautes et de leurs pages Facebook. Premier enseignement ? Le profil type likant, partageant et cherchant à outrance à augmenter son nombre d'amis ne représente, non sans surprises, que 15% de l'échantillon (1 ère catégorie). Voici les 3 catégories définies par les chercheurs et sociologues ayant participé à l'étude, résumant plus ou moins l'utilisation faite du réseau social :
- Publier chez soi : 15%
- Publier chez les autres : 30%
- Regarder sans publier : 55%
La 2 ème catégorie est plus jeune que la première et utilise Facebook comme un mode de communication, ou une sorte de chat pour échanger en direct, tandis que la 3 ème, majoritaire, est constituée de " spectateurs et partageurs " dont l'activité consiste principalement à garder un lien avec leur réseau. " C'est une passivité active et c'est un usage qui est trop souvent oublié lorsque l'on parle de Facebook ", décrit Dominique Cardon, sociologue à l'Orange Labs.
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