Depuis le jour de sa naissance, toute son existence est une monumentale supercherie, de bout en bout, réécrite en temps réel par des laudateurs officiels qui font passer le moindre de ses cacas pour un événement qui va bouleverser le monde. Ce dictateur grotesque ayant toutes les apparences d' un fake, qui adore le monde de Disney tout en s'avérant dans le même temps d'une violence inouïe dans ses décisions criminelles, est à la tête d'un pays qui a le toupet de se nommer " République populaire et démocratique de Corée " , alors qu'il n'en démontre aucune des caractéristiques. En autres joyeusetés qui rythment la vie de ce pays parmi les plus isolés du monde, on peut noter le travail forcé, les camps de rétention à gogo dans lesquels s'entassent entre 150 000 et 200 000 prisonniers politiques, la torture généralisée, l'es exécutions sommaires, la peine de mort pour les motifs les plus futiles (ainsi, Kim Jonc Un a-t-il fait exécuter son propre oncle, sous couvert de traîtrise envers la nation) , et autres crimes contre l'humanité nombreux et variés. Pourtant, la Corée du Nord a signé un grand nombre de traités internationaux... qu'il ne respecte bien sûr aucunement. Il n'y a aucune liberté d'expression, d'information et de mouvement pour tous les Nord-Coréens, au point que le pays soit totalement isolé sur la scène internationale... qui pourtant laisse faire. Kim Jong Un est en outre l'héritier de la seule dynastie communiste de l'histoire (ce qui en soit est un total non-sens, une hérésie idéologique folle) qui dirige un pays, la Corée du Nord, qui a tout du régime totalitaire. La Corée du Nord détient donc le record du plus bas niveau des droits de l'homme au monde, selon Human Rights Watch. Et pourtant, sans honte aucune, malgré tout cela, j'apprends par Métronews que Kim Jong Un vient de recevoir un prix " pour la paix, la justice et l'humanité" . Le mensonge et l'escroquerie intellectuelle et morale poussée à son paroxysme. on pourrait en rire si le sort de tant de coréens du Nord n'était " en jeu " (ce n'en est pas un), et que cet exemple là, à lui seul, suffisait à militer pour le droit d'ingérence. Un concept si violemment critiqué par tant de souverainistes, qui ferment étrangement les yeux, tant cela s'accorde mal à leur doctrine, sur la notion de droits humains, et de libertés fondamentales... qui devrait être prioritaire sur tout autre. L'humain d'abord ne doit pas être qu'une formule, sans sens concrétisé, là-bas comme ailleurs.