Les progrès en médecine et les avancées techniques sont directement liés aujourd’hui. Cette étroite collaboration entre le médecin et l’ingénieur permet d’inventer de nouvelles stratégies thérapeutiques de plus en plus efficaces mais également de plus en plus ludiques.
Actuellement, la médecine de manière générale peut se passer difficilement de la machine pour réaliser toute sorte d’examens comme les radios ou les scanners et les composants artificiels extérieurs ou intérieurs s’intègrent de manière exponentielle dans l’humain lui-même.
L’étroite collaboration de la machine au service de l’homme dans le domaine médical prend toute son importance dans le domaine de la prothèse. Voici quelques exemples des progrès réalisés sur les prothèses, rendant l’humain sur-humain. Nous pouvons imaginer que demain, les prothèses ne remplaceront plus seulement certains membres mais augmenteront les facultés de l’humain « ordinaire », pour devenir super-humain.
De prothèses de plus en plus performantes
L’utilisation des prothèses s’est de plus en plus diversifiée. Si elle était à l’origine conçue essentiellement pour répondre à un besoin précis, leur utilisation devient aujourd’hui beaucoup plus large. On parle ainsi de prothèse médicale mais également de prothèse esthétique, professionnelle ou de service et également de prothèses sportives. Les jeux olympiques handisports ayant largement contribué au développement de ces dernières.
Les prothèses actuelles sont donc de plus en plus légères, préformantes, modulables : beaucoup plus « humaines » et la distinction entre un membre organique et une prothèse toujours moins évidente.
On peut ainsi signaler les X-fingers mis au point par les laboratoires Didrick Medical, autrement dit des doigts artificiels qui permettent de redonner une action fonctionnelle et de saisies à leurs utilisateurs ou Titanarm, l’exosquelette inventé par 4 étudiants qui permet de porter des charges allant jusqu’à 18 kilos.
L’invention de l’imprimante 3D ouvre également un vaste champ de nouvelles applications : genoux, jambes, mains, dents… La médecine se tourne de plus en plus vers les possibilités offertes par ce processus de fabrication qui permet de confectionner des produits personnalisés à moindre coûts.
Une prothèse en Lego, pour les enfants
La toute dernière invention dans le domaine de la prothèse est directement dirigée aux enfants de 3 à 12 ans. Inventée par un ingénieur colombien, Carlos Arturo Torres, elle repose sur les célèbres briques de plastique Lego.
L’ingénieur soucieux d’aider les enfants à surmonter leur handicap a eu l’ingénieuse idée d’inventer une prothèse à la fois pratique mais surtout ludique, personnalisable à souhait grâce au Lego. Le membre amputé de l’enfant peut ainsi se transformer en pelle mécanique, en vaisseau spatial ou tout autre jouet qu’il aura imaginé.
Pour ce faire, la prothèse Iko dispose de divers points d’ancrage et elle est reliée à un moteur Lego Mindstorms ou Lego Technique qui est compatible avec toute la gamme Lego : elle permet ainsi de surpasser le handicap avec le sourire tout en socialisant l’enfant avec ses autres camarades.
Soulignons que l’ingénieur souhaite que sa prothèse soit accessible au plus grand nombre au prix le plus faible qu’il soit. Il envisage même de la rendre compatible avec une impression en 3D. Espérons que ces projets voient le jour et que la prothèse Iko soit rapidement commercialisée afin de redonner un peu le sourire aux plus jeunes…
LES COMMENTAIRES (1)
posté le 04 août à 10:58
Ça donne vraiment espoir dans le futur de la médecine.