De qui parle-t-on ? :
Groupe Anglais, actif depuis le début des années 2000, axé autour des deux fondateurs, Alexis Taylor et Joe Goddard, accompagnés de Felix Martin, Al Doyle et Owen Clarke.
De quoi parle-t-on ? :
Toujours cette Electropop dansante que le groupe entraine maintenant sur le terrain de la soul music.
Rythme :
- Je me suis endormi dans mon fauteuil
- Ne me perturbe pas quand je lis en même temps
- Mes pieds se mettent à bouger
- Je me lève et je fais la danse de l’épaule
- Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce
Une propension pour le dancefloor moins évidente que sur In our heads, mais certains titres, comme Love is the future ou Need you now par exemple, incitent facilement à la danse.
Accessibilité :
- Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie
- Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie
- Mélodie agréable mais sans aspérité
- Les refrains entrent directement dans ma tête
- Que des hits taillés pour les stades
Les londoniens sont certes moins créatifs, mais ils n’ont pas perdu pour autant leur sens de la mélodie.
Audience :
- Musique que madame me demande de réécouter
- Peut-être écouté en famille sans déranger madame
- Madame s’en va quand je l’écoute
- Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter
- Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus
Peut-être écouté par le plus grand nombre, mais cette musique assez convenue provoque surtout l’indifférence.
Qualité audiophile :
- J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album
- Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute
- S’écoute impérativement en format non compressé (CD ou autre)
Pop-music millimétrée et éthérée facile d’écoute en format compressé.
Conclusion :
- Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop
- Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire
- Je l’écoute facilement mais sans émotion
- J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter
- Il tourne en boucle sur ma platine
Depuis Made in the dark, album qui les avait fait sortir de l’anonymat en 2008, les Hot chip étaient en constante progression et avaient délivré en 2012 le magnifique In our heads, point d’orgue d’une carrière dont on ne voyait pas les limites.
Why make sense ?, mélange d’Electro et de soul music, n’apporte malheureusement pas grand chose à l’édifice. Ces mélodies léchées, sans bavures, extrêmement bien produites, sont d’une banalité confondante et provoquent un ennui mortel sur la longueur de l’album. Les londoniens sont pourtant des interprètes hors pair mais il manque ce petit supplément d’âme et ce petit grain de folie qui transforment un bon disque en quelque chose d’exceptionnel. Il semble donc que les Hot chip fassent simplement le boulot et qu’ils expédient les affaires courantes sans vraiment se soucier de leur devenir. Pourquoi être logique ? (Why make sense ?) Cet illogisme annoncé n’aurait-il pas mérité justement que le groupe explore des terrains musicaux plus tortueux et moins confortables ?
Il est toutefois admis qu’au long d’une carrière il y ait quelques accros et quelques ratés. Selon l’adage, l’on apprend beaucoup et l’on ressort souvent grandi après un échec, espérons que cette maxime s’appliquera aux futures réalisations des britanniques.