DJANGO DJANGO – Born under Saturn (2015)

Publié le 31 juillet 2015 par Papasfritas69

De qui parle-t-on ? :

Groupe Anglais, actif depuis 2009, composé de Vincent Neff, Jimmy Dixon, David Maclean et Tommy Grace.

De quoi parle-t-on ? :

Le rock psychédélique du premier opus a fait place à une Electropop eighties enjouée. A un degré moindre, le groupe opère la même mue que les australiens de Tame Impala.

Rythme :

-   Je me suis endormi dans mon fauteuil

-   Ne me perturbe pas quand je lis en même temps

-   Mes pieds se mettent à bouger

-   Je me lève et je fais la danse de l’épaule

-   Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce

Des morceaux comme Reflections, Shake the tremble, Pause repeat ou Life we know incitent facilement au mouvement.

Accessibilité :

-   Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie

-   Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie

-   Mélodie agréable mais sans aspérité

-   Les refrains entrent directement dans ma tête

-   Que des hits taillés pour les stades

Plus facile d’accès que le premier album qui alternait les ambiances et les styles de manière peu cohérente.

Audience :

-   Musique que madame me demande de réécouter

-   Peut-être écouté en famille sans déranger madame

-   Madame s’en va quand je l’écoute

-   Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter

-   Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus

Le premier album a plutôt bien marché en France où il a été disque de platine. Ce succès devrait se confirmer avec ce second opus.

Qualité audiophile :

-   J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album

-   Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute

-   S’écoute impérativement en format non compressé (CD ou autre)

Le format compressé s’adapte bien à cette musique aux nappes synthétiques dépouillée de son côté psychédélique.

Conclusion :

-   Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop

-   Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire

-   Je l’écoute facilement mais sans émotion

-   J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter

-   Il tourne en boucle sur ma platine

Ceux qui ont connu Django Django par le biais de leur premier album éponyme risquent d’être déroutés par l’orientation prise par les anglais.

Le quatuor décide d’abandonner le rock psychédélique pour une Electropop eighties plus proche des dancefloors que de l’odeur de sueur des salles de concert. Default, single trompeur internationalement reconnu, portait à bout de bras un album hétéroclite mais assez inégal. Born under Saturn, plus homogène, permet à Django Django de créer une identité musicale plus facilement identifiable. Les titres First light, Giant ou High moon, tubes imparables s’il en est, se chargeront de répandre la bonne parole et la bonne musique jusqu’aux oreilles les plus hermétiques. Les britanniques négocient parfaitement leur virage et passent avec brio l’examen souvent casse gueule du second opus.

 Avec Born under Saturn, Django Django à clairement changé de planète et fait voyager sa musique parmi les étoiles de la pop.