Après les Contes libertins du Maghreb, Nora Aceval nous offre avec La science des femmes et de l'amour, un recueil d'histoires enchâssées dans un conte plus important construit selon une forme narrative rappelant les contes des Milles et une nuit.
Un père envoie son fils, Prince de son état, parfaire son éducation, notamment sur la science des femmes sur les routes du monde. Le Prince tout d'abord fin observateur va petit à petit apprendre les secrets d'alcôves et les dangers de l'adultère, jusqu'à tomber dans les mailles d'un filet doux et dangereux...
Ces contes sont puisés à la source des contes populaires d'Algérie, contes destinés à un auditoire adulte. Quête singulière mais universelle, où l'on (re)-découvre que si les femmes sont bien les moitiés des hommes, moitié de force, de taille, de poids, elles ont bien souvent le double de l'intelligence de ces derniers qui l'apprennent bien souvent à leurs dépends.
Savoureux, ces contes donnent une image des civilisations arabo-islamiques des plus libérées et forment un contrepoint féminin intéressant aux aventures épiques de NasrEddin Hodja.