Emir Kusturica et le No Smoking Orchestra
Emir Kusturica fait lui aussi l’expérience du Kali Yuga actuel, et le dénonce comme ActivEast : L’Antifascisme réel (et non celui d’antifas revendiqués et autres gauchistes) est aujourd’hui assimilé au nazisme, à l’extrême droite (le lot habituel des qualificatifs) par tout un ensemble de garde-fous de l’Empire (des BHL, des antifas, des médias propagandistes du système, divers sites internet néoconservateurs, …)
« Un antifasciste est traité de nazi, alors qu’un nazi est qualifié de démocrate », s’est indigné le célèbre cinéaste Emir Kusturica, commentant ce qui se passe actuellement en Europe dans une interview accordée au quotidien serbe Politica :
Après s’être vu interdire par Kiev de se rendre en Ukraine avec son groupe The No Smoking Orchestra, Emir Kusturica a déclaré « logique » qu’une personne prônant la justice soit déclarée « persona non grata » dans ce pays.
« Cette décision ne m’a pas surpris, surtout lorsque l’on sait que le pouvoir ukrainien résulte d’un coup d’Etat réalisé dans ce pays par un large éventail de nationalistes et par Secteur droit », a confié le cinéaste.
Selon lui, la facilité avec laquelle les autorités ukrainiennes décident qui peut entrer en Ukraine ou pas rappelle l’époque du nazisme. Les autorités ukrainiennes représentent « un vrai pouvoir de nazis qui traite aujourd’hui de nazis ceux qui ont perdu 25 millions de personnes dans la lutte contre le nazisme », a-t-il ajouté.
Emir Kusturica et son groupe devaient se produire à Kiev le 28 juin dans le cadre des festivités consacrées au 1000e anniversaire du prince Vladimir le Grand.
Toutefois, le ministère ukrainien de la Culture a exigé hier d’interdire le concert, motivant sa décision par « d’éventuels désordres » et par le soutien du cinéaste serbe au rattachement de la Crimée à la Russie.
Sputnik, le 17 juillet 2015
Source: fr.sputniknews.com
- Approfondir sur le conflit ukrainien: Les Dessous de la guerre en Ukraine)
Nous vivons aujourd’hui :
- Dans un monde fou aux valeurs inversées, et dont le sens des mots tend à s’inverser dramatiquement, sous la pression de réseaux mondialistes.
- Dans une Europe qui soutient un régime ukrainien abject, coupable de crimes de guerre au Donbass, au détriment du peuple ukrainien, tout russophile qu’il soit.
- Dans un pays où un Bernard Henry-Levi et ses amis se permettent de vilipender un citoyen pour le simple fait qu’il puisse être animé d’idées nationales, franco-françaises, en un mot nationalistes, mais, dans le même temps, soutenir le régime d’apartheid israélien, l’un des plus extrême-droitiste que l’on puisse trouver sur terre (doublé de la pôle position en matière de racialisme). Où un Fabius se félicite du bon travail des groupes terroristes en Syrie (« c’est bon pour israël« , dirait encore BHL).
- Comprendre : Les Dessous du sionisme et de la création d’israël
Tous les élans populaires, qu’ils soient réussis (en terme d’affluence) comme « Jour de Colère » ou peu suivis comme le « Mouvement du 14 Juillet 2015″, sont systématiquement attaqués, calomniés, honnis, par les mêmes personnes sus-mentionnées : sionistes, antifas, merdias, sphère internet néocon. Ces gens, pourtant disparates, œuvrent tous à la révolution mondiale commencée peu avant 1789. Beaucoup en sont conscients, beaucoup ne le sont même pas.
- Lire : Les Dessous du Mouvement révolutionnaire mondial
intégristes croyants qui pensent faire partie d’une race supérieur. L’antiracisme institutionnalisé les sert donc parfaitement, puisqu’il empêche idéologiquement toute réponse des goys. Mais pas d’amalgames, surtout.
- Pour comprendre : Les Dessous du judaïsme
Pour aller plus loin :
- Les Dessous des démocraties modernes
- http://susauxbanques.wordpress.com
- http://francmaconnerieexposee.wordpress.com
- http://reseauxpedocriminels.wordpress.com
- Voir aussi : Lettre ouverte à Ornella Guyet par Nicolas Bourgoin
Bref, avec ses petits soldats et ses inversions de valeurs, le mondialisme à de beaux jours devant lui. S’informer, s’éduquer et se battre pour réhabiliter le sens des mots semble être une activité essentielle, ici bas.
Note : On peut critiquer l’antiracisme institutionnel sans pour autant (et par simple déduction binaire) cautionner la xénophobie.