La critique de Claude :
Nouvelle séance de cinéma au Liberty de Libos, pour la première journée de pluie de l'été : nous avons vu le Petit Prince, d’après l’œuvre de Saint Exupéry, en sortie mondiale ce mercredi.
Publié en 1943 aux Etats Unis et en 1945 en France, le Petit Prince est, semble- t’il, l’ouvrage le plus diffusé au Monde après la Bible (145 millions d’exemplaires dans le Monde, et 12 millions en France). L’adapter au cinéma a toujours été considéré comme une gageure. Pourtant des films, des pièces de théâtre, et même des opéras ont été créés à partir du livre illustré de Saint Exupéry.
C’est une adaptation audacieuse que celle de l’Américain Mark Osborne, avec une équipe française d’animation, appuyée par des acteurs comme André Dussolier (l’aviateur), Florence Foresti (la mère), Marion Cotillard (la rose), Guillaume Galienne (le serpent), Vincent Cassel (le renard).
Elle transpose l’œuvre en restant fidèle à son sujet : pourquoi perdons-nous la simplicité et la pertinence de notre enfance, pour s’adonner aux passions des adultes, la violence et la cupidité notamment ?
Et, pire encore, pourquoi notre éducation nous y prépare-t’elle ?
Ici, c’est une petite fille sage et intelligente, qui s’oblige a respecter un programme de travail scolaire excessif, dans un monde dont on devine le caractère totalitaire. Bien sur, elle sera sauvée en retrouvant le Petit Prince sur son étoile, mais de justesse
Jeune ou vieux, nous sommes emportés par cette grande fable colorée, jusqu’à une fin très émouvante. Un film, donc, qui mérite d’être vu.
A ce propos, on est sidéré devant les critiques de Libération, du Nouvel Observateur ou de Télérama, doctes savants qui formulent des appréciations très dures et, de mon point de vue, infondées.