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[Chroniques] : 13 mangas à lire en août, sur la route ou dans une yourte !

Publié le 30 juillet 2015 par Paoru

Chroniques manga été 2015-002

Oui, toi aussi ami du chocobo, découvres les habitats mongoles grâce à mon désir impératif de faire des rimes moisies ! Humm, euh, pardon.

Bonjour à toutes et à tous ! Voici le retour des chroniques pour découvrir de nouveaux titres et voir comment évoluent d’autres. Avec Japan Expo c’est une avalanche de manga qui s’est écroulée sur la tanière du chocobo (aieuuu !) et ce fut, une fois de plus, difficile de choisir. Certaines œuvres de cette sélection ne font pas l’unanimité d’ailleurs, donc n’hésitez à commenter. Toujours est-il que voici treize titres choisis sur une quarantaine de lectures, avec 6 nouveautés, des tomes 2 et 3 pour confirmer les potentiels et 4 séries plus avancées qui ont réussi leur pari ou qui réserve de bonnes surprises. Coté thématique on obtient : de l’humour, pas mal de trucs un peu flippants mais passionnants, pas mal d’action et de la romance pour contre-balancer puis de la fantasy, du sentai et de l’histoire pour parachever joliment. Le tout en 1000 signes environ, pour aller à l’essentiel… C’est parti !

Les p’tits nouveaux ont des choses à dire ?

Jaco
Jaco the Galactic Patrolman de Akira TORIYAMA chez Glénat : sans doute celui qui m’a fait le plus rire de toute cette sélection. C’est dans les vieux pots que l’on fait les meilleures soupes et que Toriyama semble tirer le meilleur de lui-même. Cette préquelle à l’histoire de Sangoku nous conte les aventures d’un jeune patrouilleur galactique, un peu trop à fond dans son rôle de sauveur de l’univers. Quand il débarque sur Terre pour y surveiller l’arrivée d’un dangereux alien, il met le bazar dans la vie d’Omori, un docteur scientifique tranquillement à la retraite sur son île. Avec le vaisseau de Jaco en panne, c’est le début des ennuis pour tous ceux qui vont croiser le chemin de ce nouveau duo hétéroclite.

Vendu comme spin-off de Dragon Ball, ce one-shot vaut bien plus qu’un simple souhait de nostalgie, et c’est tant mieux. Le lien avec la série mère est amusant et pourrait donner naissance à une autre saga, mais c’est surtout le ton léger et parodique qui se veut séduisant, avec des personnages loufoques et attachants qui évoluent dans un univers totalement anachronique où tout peux arriver. On n’en est pas au point du soleil parlant de Docteur Slump mais on retrouve clairement la fraîcheur des premières heures de DB, où l’on ne se prend jamais trop au sérieux. Un excellent cocktail pour une après-midi de détente.

Ajin
Ajin de Tsuina MIURA & Gamon SAKURAI chez Glénat : le plus attendu pour ma part. J’en parle depuis deux ans dans les classements des ventes nippones et je ne suis pas déçu par ce premier tome. Cette histoire d’immortel connu du grand public mais auréolé de mystère sait se dévoiler progressivement, sans trop faire poireauter son lecteur pour autant. L’utilisation et la découverte des pouvoirs est bien pensée, dynamiser par une fuite en avant – au sens propre comme au figuré – du héros de l’histoire, le réfléchi Kei, et de son pote d’enfance, le fonceur Kai. Des personnages encore à découvrir mais qui dégage déjà une aura séduisante.

Autre élément essentiel pour que la charme agisse : Ajin bénéficie de très bons dessins avec un chara-design assez dense, des impressions de vitesse et de puissance toujours bien rendus grâce à une excellente gestion des perspectives. Bref voici un premier tome au pitch accrocheur, bien narré et avec un visuel intense. On a juste envie d’en savoir plus. Notez bien qu’à terme il faudra se montrer patient, car la série sort au rythme de 2 tomes par an au Japon. Rendez-vous le 02/09 pour le second !

daytime shooting star 1
Daytime Shooting Star de Miya YAMAMORI chez Kana : les deux premiers tomes m’ont tapé dans l’œil pour deux raisons, au départ : le chara-design et les personnages secondaires. Les lignes des visages sont assez fines et pures mais pas pour autant invisibles, bien au contraire : la mangaka joue à merveille sur les contrastes noir / blanc en marquant subtilement mais nettement les contours, avec une bonne gestion des ombres pour parfaire le tout. Résultats : une peau toute en clarté et des regards qui vous attrapent facilement, pour une expression des émotions en finesse ou en puissance, selon les nécessités.

Du coté des personnages l’héroïne Suzume, qui débarque de sa campagne, n’est pas forcément la première qui sort du lot mais son oncle chez qui elle va vivre et son très jeune prof d’anglais change plus sensiblement de l’ordinaire, tout comme Yuyuka, une camarade de classe et un drôle de numéro, avec qui les premiers rapports vont être compliqués. Les relations entre personnage est d’ailleurs la 3e arme du titre, elles se dévoilent petit à petit. D’où la parution des 2 tomes dès le départ sans doute, bien vu Kana ! On sort des amourettes trop évidentes pour des choses moins manichéennes, plus complexes et éventuellement problématiques. En résumé : c’est beau, amusant et avec des relations inattendues. Je valide !

lessonof-the-evil-1-kana
Lesson of the Evil de Eiji KARASUYAMA d’après l’oeuvre de Yûsuke KISHI chez Kana : une oeuvre dont il m’est difficile de deviner le potentiel, mais dont le personnage principal et le scénario qu’il va suivre m’intrigue particulièrement. Seiji Hasumi, c’est son nom, est le professeur principal de la première 4, une classe qui rassemble tous les élèves à problèmes mais aussi des professeurs en tous genre. Harcèlement moral, manipulations et violences physiques se cachent sous le vernis d’élèves et d’enseignants lambdas. La loi du plus fort décourage les victimes de résoudre leurs problèmes ou même d’en parler mais, heureusement, notre professeur d’anglais est particulièrement habile dans l’art de convaincre son prochain et derrière son sourire enjôleur pourrait bien se cacher un homme beaucoup plus sombre…

C’est d’ailleurs cette mystérieuse personnalité, implacable mais brillante, qui attire notre attention. Jusqu’où cet homme peut aller ? N’aurait-il pas un but plus inavouable que celui d’être un bon professeur ? Tout ça est bien alléchant et on se demande où cette série qui s’achève en neuf tomes veut nous emmener… Il faudra que je me procure le tome 2, déjà sorti, pour en savoir davantage !

Murder Incarnation
Murder Incarnation, de Keita SUGAHARA et Shinji INAMITSU, chez Komikku : parmi les accueils mitigés que je citais en intro, il y a ce titre en seulement deux volumes. Si son graphisme 3D – un peu figé – ne vous dérange pas, je vous le conseille. Ce recueil de nouvelles me rappelle d’autres lectures macabres et pleine d’ironie, celle d’Edgar Allan Poe ou certains recueils de nouvelles d’Hitchcock. Le pitch repose sur l’idée suivante : « si vous tuez trois personnes en l’espace de 24 heures, la personne qui vous est chère reviendra à la vie. » Bien évidemment, comme tous les cadeaux funestes, celui-ci est toujours trompeur. La contre-partie est chère mais le pire ne réside pas forcément dans le meurtre commis, plutôt dans les conséquences et dans la suite du contrat : rien ne pourra être vraiment comme avant.

Néanmoins, les contractants s’attellent à la tache : ils tuent parfois des cibles bien choisies mais ils doivent aussi faire avec ceux qui vont lui tomber sous la main, car 24H passent très vite quand il faut tuer, donc c’est amis et famille y compris ! Cela dit, le sel de ces histoires réside souvent dans leur chute, dans le piège que le destin vous tend. Dans l’amoralité de la conclusion, aussi. La seule déception est finalement de voir ces récits s’achever si tôt car en refermant le second volume on aurait voulu découvrir une histoire de fond et que l’ange, une jeune fille à couette, nous en dévoiler davantage sur sa mission. A tenter.

Gigantomachia
Gigantomachia, de Kentaro MIURA chez Glénat : celui là aussi a laissé quelques connaissances dubitatives mais tout est sans doute une question de perspective. N’ayant pas lu plus de deux chapitres de Berserk, l’oeuvre majeure de l’auteur, je me dis que ce one-shot fait office de bon test : dans un univers fantasmagorique post apocalyptique, un duo défie l’Empire et part au combat contre ses géants. Lui est un grand gaillard comme on en retrouve dans beaucoup de shônens, en plus vieux et plus expérimenté : Délos, c’est son nom, parle et communique ses valeurs par ses poings et son caractère, comme sa force, inspirent le respect à ses adversaires. Elle, Promé, est une sorte de princesse hautaine qui voyage sur les épaules de Délos, mais dont les pouvoirs de régénération et de transformation en font un être à part, mythique même.

Cet étrange duo, aussi bien dans le tempérament de chacun que dans leur relation, rencontre, affronte puis accompagne dans la bataille une peuplade hybride pour mener à bien sa mission de justicier. Si vous rentrez dans le jeu et êtes, comme votre serviteur, amusé et séduit par ces personnages, vous pourrez profiter à fond du combat de titans dans le dernier tiers de ce tome, un duel à la puissance impressionnante, qui me rappellent certains duels au sommet de Gunnm, totalement dans la démesure… Et le tout est servi avec un coup de crayon vraiment bien maîtrisé, pour ne rien gâcher.

Tomes 2 & 3 : je me lève et je confirme !

Ultraman-2_Kurokawa
Ultraman #2 de Eiichi SHIMIZU & Tomohiro SHIMOGUCHI, chez Kurokawa : une des meilleurs combinaisons graphisme & mise en scène de la sélection… et le roi de la pose super classe (même si Gigantomachia est pas mal aussi dans la genre). Ne connaissant d’Ultraman que la légende, je suis totalement séduit par cette adaptation de ce super héros du panthéon nippon. Il bénéficie d’un look tout beau tout neuf qui n’a rien à envier à son prédécesseur, dans un style plus mécanisé à la Iron Man, ce qui le met totalement dans l’air du temps. Mais, Japon oblige, il conserve son tempérament de justicier humble et altruiste.

Ces deux premiers tomes montrent également que ce seinen n’est pas que beau : ils développent un scénario bien pensé et utilisent le background de la saga sans pour autant s’en contenter. On y ajoute par exemple quelques complots mystérieux, un soupçon de revanche et un némésis classique mais efficace qui échangera avec notre héros les classiques punchline de sentai… Et pour finir, cerise sur le héros: des supers bonus avec pages couleurs de toute beauté et un historique de la saga en fin d’ouvrage. Une excellente mise à jour !

6000-3-komikku

6000 #3 de Nokuto KOIKE chez Komikku : le malaise que l’on ressentait dans les premiers chapitres à 6000 mètres sous la mer ne nous a pas quitté. Dans cet immense complexe sous-marin aux dysfonctionnements de plus en plus graves et meurtriers, l’inquiétude a fait place à l’angoisse car il est impossible d’ignorer le monstre qui rode et une folie meurtrière qui se propage à n’importe quel moment et à n’importe qui, dans cette station sans jour ni nuit. Se rapprochant d’une narration et d’un scénario cinématographique, ce titre en 4 tomes s’oriente vers sa conclusion doucement mais sûrement et sans fioriture, ce qui lui permet de conserver son ambiance et de faire monter crescendo l’intérêt du lecteur.

On saluera aussi le talent du dessinateur qui donne aux ombres et à l’obscurité, plus qu’omniprésente, une densité essentielle et caractéristiques des bons films d’horreur. Idem pour le basculement dans la folie des protagonistes. Lors de la sortie du tome 4 fin octobre la série constituera un excellent bloc à avaler d’une traite pour passer une soirée flippante jusqu’aux tréfonds de l’enfer, MUHAHAHAHAHAHAHA !

Darker Than Black 2
Darker Than Black de Yuji IWAHARA sur une oeuvre de Bones & Tensai OKAMURA, chez Ki-oon : de l’action et une mise en scène vraiment efficace, avec un soucis du détail et des décors toujours aussi bluffants chez IWAHARA (Dimension W, Nekoten, etc.). Le mangaka a su bien reprendre à sa sauce cette série des studios Bones (dont il est le chara-designer original) et propose une oeuvre qui présente des personnages ultra-charismatiques englués dans une intrigue à plusieurs niveaux (à plusieurs rebondissement, surtout) qui se révèle tout de même assez simple à suivre. Pour une fois qu’un créateur de personnages talentueux sait aussi manier correctement les arcanes d’une bonne narration, je ne peux que vous conseiller cette lecture.

On ressort de chaque tome comme d’un bon repas, repus, avec quelques doubles pages successives qui ont de quoi ravir les palais les plus difficiles. En plus, comme dans 6000, cette histoire est en 4 tomes et l’intrigue principale se permet d’avancer sans temps mort. Enfin on s’amusera, visuellement, de l’utilisation originale des teintes de gris chez l’auteur : tout est quasiment en noir et blanc, et le gris vient alors signifier les flashbacks ou, plus subtilement, « colorer » un élément ou partie d’un objet clé. Deux tomes et déjà un must have chez les amateurs du monsieur.

« C’est toujours un succès !« 

FateZero-8-Ototo
Fate / Zero #8 de SHINJIRÔ & Gen UROBUCHI / Type-moon, chez Ototo : c’est la 3e fois que j’évoque dans ces colonnes ce seinen adapté d’un light novel et connu pour sa saga japanime. Dses précédents volumes il a su mélanger à la perfection l’action pure et dure avec la psychologie et la stratégie (comme expliqué ici ou là). Pourtant, dans ce volume 8, les mangakas nous font une jolie surprise : ce sera de l’action tous azimut, dans une véritable explosion de duels qui vont plonger, peu ou prou, tous les protagonistes de la saga dans des batailles croisées et souvent simultanées.

On laisse donc le cerveau de coté pour une lecture purement jouissive qui nous dévoile quelques unes des plus belles bottes secrètes des différents héros : un vrai feu d’artifice pour ce mois de juillet (amusant, non ?). Autre bonne nouvelle avec tous ces coups d’épées, ces sorts lancés et ces balles tirées : l’échiquier évolue et certaines cartes sont redistribuées car des protagonistes tirent leur révérence de manière définitive et quelques faibles survivent, pour mieux se venger plus tard, sans aucun doute. Voilà une partie qui n’en finit plus de nous captiver et de nous surprendre !

Prisonnier riku 10
Prisonnier Riku #10 de Shinobu SEGUCHI, chez Akata : J’ai déjà déclaré ma flamme à ce shônen il y a quelques mois, pour son originalité sociale et les grandes gueules attachantes qui s’y dévoilent, petit à petit. En dix volumes, la galerie de protagonistes s’est agrandie et diversifiée sans devenir redondante, mais c’est surtout le scénario qui a fait un grand pas avec la mise en place d’un scénario d’évasion, véritable fil rouge des derniers volumes. Une histoire de fond qui nous tient en haleine et qui atteint un summum d’intensité dans ce 10e opus, où Riku et Rénoma rencontrent des matons de plus en plus machiavéliques, qui commencent malheureusement à avoir de sacré doutes sur leurs agissements.

Après avoir forgé des amitiés solides et en avoir fait, d’ailleurs, la valeur socle de son histoire, le mangaka décide de soumettre ces liens à la plus grande épreuve qu’elle n’ai jamais connu, nous mettant les nerfs à très rude épreuve : on avale la seconde moitié de ce tome à toute vitesse en sentant monter une impuissance frustrante face à l’injustice qui se prépare. Nous voilà désormais complètement accro de Prisonnier Riku !

bienvenue-club-7
Bienvenue au Club #7 de Nikki ASADA, chez Akata : second shôjo de cette sélection, qui n’a pas de quoi renverser les tables mais qui continue de ventiler sa fraîcheur et son humour à travers sa demi-douzaine de protagonistes hauts en couleur. Même si la série possède bien un couple phare, Momosato & Okinoshima, et que leur histoire a de quoi fait battre le cœur du lecteur, c’est avant tout l’histoire d’une bande d’amis un peu étranges, qui sortent du lot.

Pendant que des personnages secondaires très typés apparaissent et ré-apparaissent régulièrement le temps d’un bonne blague ou vanne (un comique de répétition très efficace ici), le fameux Club dévoile des personnalités riches et que l’on prend plaisir à découvrir, couche après couche. Tous très maladroits socialement ils n’en sont que plus touchants, surtout avec un graphisme simplissime qui joue surtout la carte des émotions en tous genre, qu’elles explosent sur le visage des uns ou demeurent intériorisées et mystérieuses chez les autres. La mangaka, que JDJ avait rencontré à JE l’année dernière, mise donc tous sur des chers protagonistes qu’elle décrit avec beaucoup de simplicité et d’empathie… car ils lui ressemblent sans doute beaucoup !

billy-bat-manga-volume-15-francaise
Billy Bat #15 de Naoki URASAWA & Takashi NAGASAKI, chez Pika : je crois que ça y est, Billy Bat est devenu pour moi le meilleur manga du duo URASAWA – NAGASAKI. Je vous avais expliqué, à l’orée du tome 10, le talent de ces deux mangakas, qui avaient réussi à honorer les débuts hyper ambitieux de cette histoire, qui s’écoule à travers des millénaires. Une histoire de plusieurs époques qu’ils ont réécrit, avec des coulisses faite de luttes obscures pour le pouvoir et qui imbriquent à merveille des faits historiques réels avec des épopées fantastiques des dessinateurs de la chauve-souris. Mais je pensais qu’après avoir réinventé plusieurs passages clés du 20e siècle l’histoire s’emballerait dans un combat plus ou moins final entre les deux chauve-souris, la noire et la blanche.

C’était sans compter sur le nouveau pari ambitieux des deux auteurs qui m’a scotché en fin de volume, ils s’attaquent désormais à notre histoire récente et au 21e siècle. Je ne vous en dis pas plus pour éviter le spoil mais Billy Bat devient une vrai saga sur de multiples générations, toujours plus complexe mais toujours aussi lisible et compréhensible, ne retombant pas ainsi dans les travers de 20th. Plus qu’une bonne série elle devient pour toute personne un peu friande d’histoire et de thriller un vrai modèle du genre, un classique qui vous tient en haleine et qui joue magnifiquement avec votre matière grise… En résumé ? Peut-être bien le manga le plus intelligent actuellement en cours de publication. Peut-être bien.

Et voilà pour ces 13 chroniques. Je pourrais en faire 20, car je lisais hier soir le sympathique Dream Team et Barakamon #10 me fait de l’œil (si si je le vois bien posé là, sur ma table de chevet qui me regarde !) mais ce sera pour la prochaine fournée. D’ici là il y a trois interviews au chaud (dont 2 interviews éditeurs), un papier de chroniques spéciales consacrées à des fins de manga qui m’attendent dans les étagères, quelques vacances à prendre (Au Pays de Galles pour moi, et vous ?) et des lectures à faire et à partager avec vous sur les réseaux sociaux … Et on n’oublie pas le concours photo de l’été bien sûr, je reçois des photos tous les jours c’est bien cool !!!

Une petite photo de la PAL pour se motiver avant de partir : cheeeeesu !

Chroniques manga été 2015-004


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