de Nick Carter alias Michael Avallone
(Éd. Presses de la Cité - 1966)
L'embarcation, apparemment, avait été le théâtre d'un véritable carnage: tout y était passé, y compris le barbu. Il s'était farouchement défendu, mais en vain. L'odeur fade, qui se mêlait aux effluves de vieux poisson, s'exhalait du sang dont le pont était généreusement éclaboussé.
Hansard s'avança à contrecoeur. Il serait miraculeux que l'homme soit encore vivant; il y avait trop de sang, le bateau respirait la mort. Mais il prit sur lui de se baisser pour toucher le corps.
L'inconnu avait été lardé de coups de poignard. Au bord de la nausée, Hansard dénombra plusieurs plaies au ventre, au dos, à la tête. La victime avait eu le temps de souffrir derrière la barbe le visage poisseux de sang n'était plus qu'un masque torturé. Des croûtes brunâtres s'écaillaient jusque sur l'index de la main tendue, comme s'il l'avait trempé dans le sang.
Hansard sursauta: oui, trempé dans le sang, comme un plume dans un encrier. Alors, peut-être avait-il écrit quelque chose ?
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