Le Kenya et l'Ethiopie. Voilà les deux terres africaines, où Barack Obama vient de se rendre, et ce, à quelques mois de la fin de son deuxième mandat.
Dans le premier pays visité - cher à son cœur, le chef de l'exécutif américain a promis de renforcer la coopération bilatérale entre les autorités kenyanes et les USA, notamment sur le plan de la lutte contre le terrorisme. Tout en ne négligeant pas le volet économique. Ce qui est plutôt une bonne chose pour la patrie de Jomo Kenyatta, qui est engagée dans une guerre contre les extrémistes d'Al-Shebab. En avril, ces derniers, affiliés à Al-Qaïda, avaient été auteurs d'un carnage à l'Université de Garissa.
Pour sa seconde étape, le locataire de la Maison Blanche a choisi la tribune de l'Union africaine, dont le siège se trouve à Addis-Abeba, pour dire que " Personne devrait être président à vie ". Une affirmation qui n'a pas du tout plu à certains, en Afrique, où le grand sport consiste à toujours changer la constitution pour se maintenir au pouvoir. " (...) Les Occidentaux lorsqu'ils visitent l'Afrique ne peuvent pas s'empêcher de donner des leçons aux pays africains comme si l'Afrique n'était qu'un seul pays ", dénonce Lambert Mendé, porte du gouvernement de la RDC.
Certes, Obama a fait la leçon aux leaders africains. Mais dans celle-ci il n'a fait que réaffirmer un principe démocratique.
Guillaume Camara