Critiques Séries : Pretty Little Liars. Saison 6. Episode 8.

Pretty Little Liars // Saison 6. Episode 8. FrAmed.

Dans cet épisode, A- va s’amuser avec les chances d’Aria de gagner un stage en la ridiculisant, remplaçant ses photos avec des photos des petites menteuses à l’époque de la maison de poupée. Je m’attendais à ce que quelque chose ce passe mais pas vraiment ça. Habituellement, quand A- tente de ridiculiser les filles en public, c’est quelque chose de bien moins important, mais c’était ici très personnel ce qui va effectué aussi la mère d’Aria (qui fait son grand retour). Holly Marie Combs est très sympathique dans le rôle de la mère d’Aria mais j’ai l’impression que la série ne le sait pas et du coup, elle est tellement mal utilisé. Ella se moque de toute façon des observations stupides de Tanner et l’on ne peut pas lui en vouloir. Ces filles sont en danger de mort et rien ne semble être fait pour les aider et les sauver. Ceux qui jouent à ce terrible jeu ont besoin d’être amenés en justice une bonne fois pour toute. Par ailleurs, je ne pense pas que Reese soit un DiLaurentis. Bien évidemment qu’il pourrait l’être mais il ne ressemble aucunement à un DiLaurentis. Le fait que Emily ait pensé que c’était Jason est une occasion pour les scénaristes de forcer un peu plus sur la corde qui est déjà bien trop tendue à mon goût. C’est le problème de cette série, de vouloir trop en faire et de ne pas gérer toujours les conséquences de la bonne façon.

L’épisode précédent m’avait déçu et c’était le premier épisode décevant de la saison. Celui-ci est légèrement décevant car il prend le téléspectateur pour un crétin et accessoirement ses héroïnes qui ont vu tellement de choses au fil des années qu’elles devraient maintenant faire des déductions plus logiques. Jason a quelque chose d’étrange mais cela serait trop facile qu’il soit le tueur. Non ? Accessoirement, Tanner qui regarde les vidéos surveillances c’est probablement ce qu’elle sait faire de mieux puisque durant tout l’épisode elle va presque ne faire que ça. Encore une fois, la série se moque du téléspectateur et de son envie d’arriver au bout de cette histoire le plus rapidement possible. Je suppose qu’il ne reste que 2 ou 3 épisodes avant la fin de la première partie de la saison (et donc avant la révélation) sauf que cet épisode tente plus de gagner du temps et de ne rien faire de très intéressant. Reese ne peut pas être Charles, ce serait trop facile là aussi et ce même si la personne sur la vidéo surveillance pourrait lui ressembler. C’est aussi étrange que Charles tente maintenant d’ennuyer Tanner. Peut-être est-il choqué de voir à quel point la police de Rosewood est si incompétente… ce qui ne serait pas étonnant.

L’histoire d’Alison est à côté de ça un peu plus intéressante (même si le retour de ses vacances avec son père aussi rapidement est presque un peu trop facile). Elle est bien plus que la salope introduite dans le premier épisode de la série. Elle est un personnage touchant qui a aussi beaucoup grandi. Mais je pense pas que cela puisse passer par sa vision romantique des choses. Un officier de police et une adolescente ? C’est pas juste un peu trop ? Si l’on suit plus ou moins ce qui est fait dans cet épisode avec A-, je suppose que A- et Red Coat ont prévu de kidnapper les petites menteuses au bal de la promo. Ce pourrait être pas mal mais je me demande si cela ne fait pas un peu trop en l’espace de même pas deux saisons. Finalement, Pretty Little Liars démontre encore une fois qu’elle est une série avec tout un tas de faiblesses et qui semble plus ici gagner du temps qu’autre chose. Je n’ai pas réussi à voir où est-ce que la série peut en venir car il n’y a rien de très intéressant de ce point de vue là. Je ne serais donc pas surpris que la révélation finale arrive comme un cheveu sur la soupe sans que cela n’ait vraiment de logique. Surtout si Reese peut-être A- alors là, je ne comprendrais plus rien du tout.

Note : 4.5/10. En bref, une saison qui gagne du temps.