Décidément, l’Internet au Québec passera à la vitesse supérieure au cours des prochains mois. Du moins, aux dires des principaux fournisseurs d’accès du territoire.
Avant que certains d’entre-vous n’exprimiez votre colère dans les commentaires à la vue du titre de cet article, nous tenons à souligner un point important : selon Vidéotron, des personnes déjà abonnés à Internet à très haute vitesse participent depuis quelques mois à un projet pilote leur donnant accès à 1 Gbit/s dans la région de Montréal. Nous ne remettons évidemment pas en question cette affirmation, mais le fait est que Bell est la première entreprise à avoir lancé les hostilités publiquement.
«Le service actuellement à l’essai s’appuie entre autres sur la technologie Docsis 3.1, sur de nouveaux modems ainsi que sur l’optimisation de l’architecture du réseau de Vidéotron.»
Alors que Bell a déclaré que son service ultra rapide allait pouvoir être offert dans toutes les régions où la fibre optique est directement connectée aux foyers (FTTH), Vidéotron se montre plus prudent.
«Le service actuellement à l’essai s’appuie entre autres sur la technologie Docsis 3.1, sur de nouveaux modems ainsi que sur l’optimisation de l’architecture du réseau de Vidéotron», a déclaré l’entreprise.
Par conséquent, si l’arrivée de la technologie Docsis 3.1 au Québec est prévue pour 2016, il est encore trop tôt pour définir exactement quels seront les forfaits qui pourront l’exploiter, et à quels prix ces derniers seront offerts. Rappelons d’ailleurs que le principaux concurrent de Vidéotron est également resté muet en ce qui concerne les tarifs de son offre de 1 Gbit/s.
«Ce test technologique et l’atteinte du gigabit par seconde rendent d’autant plus tangibles les possibilités qu’offre notre réseau à la fine pointe de la technologie», a souligné Manon Brouillette, présidente et chef de la direction de Vidéotron.