En approfondissant tous les outils qui sont mis en avant par le site Line coaching, j’ai vu qu’il existait des exercices de pleine conscience mais ça ne me parlait pas vraiment donc j’ai cherché à en savoir plus car, clairement, ça m’interpellait.
J’ai bien saisi que la pleine conscience fait actuellement l’objet d’un véritable engouement mais est-ce seulement un phénomène de mode ? J’avais besoin d’en savoir plus sur la question.
Cette forme de méditation vient du bouddhisme.
Jon Kabat-Zinn, psychologue américain, considéré comme le chef de file de de e mouvement. Jon Kabat-Zinn est un homme de 71 ans qui se fait le porte-voix de la mindfulness (pleine conscience) depuis 35 ans. Il valorise la Mindfulness Based Stress Reduction (MBSR), méthode de diminution et de contrôle du stress. L’objectif est de ne pas fuir les moments de stress du quotidien par la distraction ou l’action mais il s’agit, au contraire, de les accueillir et de les observer. Aussi, cela influe sur les états anxieux ou douloureux chroniques. La MBSR est pratiquée aujourd’hui dans 800 centres hospitaliers dans le monde, mais aussi dans des entreprises, des prisons et des écoles.
Zindel Segal, psychiatre canadien de l’Université de Toronto, élève de Jon Kabat-Zinn, a réalisé une étude sur plus de deux ans sur 160 personnes anxieuses et gravement dépressives ; la méditation était un outil aussi efficace que les antidépresseurs dernier cri. Lui, il met en avant la Mindfulness Based Cognitive Therapy (MBCT) pour prévenir les rechutes chez les personnes dépressives.
De nombreux médecins ont adopté la pleine conscience : le GROS (Groupe de Recherche sur l’Obésité et le Surpoids), comme les docteurs Zermati et Apferldorfer, l’utilise dans la lutte contre les compulsions alimentaires. Apriori, on peut voir ses compulsions alimentaires diminuer. Quand celles-ci surviennent, on les laisse venir, on les vit et on les assume. Aborder la minceur ainsi rappelle que se nourrir est un comportement et il est important (voire indispensable) d’écouter ses sensations corporelles. L’objectif est de ne plus manger en « pilotage automatique ».
Il y a aussi en France Christophe André, psychiatre à l’hôpital Sainte Anne à Paris, auteur de Méditer jour après jour, explique que vivre en pleine conscience « c’est prendre le temps de s’arrêter de faire, pour être« . La méditation de pleine conscience consiste à se focaliser sur l’instant présent, sur ses sensations internes et perceptions. Cette attitude prônée par des sagesses orientales favorise un état mental qui prémunit contre le stress et la dépression. S’arr^ter et observer, les yeux fermés, ce qui se passe en soi (sa propre respiration, ses sensations corporelles, le flot incessant des pensées) et autour de soi (sons, odeurs …). Observer, sans juger, sans attendre quoi que ce soit, sans rien empêcher d’arriver à son esprit, m mais aussi sans s’accrocher à ce qui s’y passe. On accepte ce qui vient (sans filtre) sans jugement (on ne décide pas si c’est bien ou mal, désirable ou non) et on ne cherche pas quelque chose de précis. Ce n’est pas une pratique de relaxation. La pleine conscience consiste à être plus présent à soi et au monde, à se laisser envahir par les bruits et les odeurs de l’environnement ainsi que par ses propres sensations.
A mesure, il et recommandé d’adopter la pleine conscience comme une attitude mentale régulière pour bénéficier de parenthèses : profiter des temps d’attente ou de transports pour se recentrer sur sa respiration et sur l’ensemble de ses sensations, prendre l’habitude d’accepter d’éprouver les émotions désagréables (après un conflit ou une difficulté) plutôt que de vouloir les éviter en passant à autre chose … On n’évite pas de ressentir des émotions douloureuses mais, au contraire, on cherche à les accepter sans les amplifier. En méditant en pleine conscience, on ne cherche pas à atteindre un état de détente ou de calme mais à intensifier sa conscience et son recul envers ses expériences intimes. Plutôt que de chercher à ne pas être en colère ou triste, on tend à observer la nature de ces émotions, leur impact sur le corps, les comportements qu’elles déclenchent. Donner un espace à ces émotions négatives permet d’en reprendre le contrôle en leur permettant d’exister et de s’exprimer sans être amplifiées par la répression (ne pas les autoriser) ou la fusion (ne pas s’en distancier).
Aujourd’hui de nombreuses études scientifiques attestent de l’intérêt de la méditation de pleine conscience.
=> On peut trouver quelques applications pour méditer en pleine conscience sur le téléphone
- Respirelax, application gratuite
=> Quelques petits réflexes
- On essaie de ne pas faire 2 choses à la fois pour être pleinement conscient de ce que l’on fait au moment où on le fait
- On prend le temps de faire une pause entre deux activités
- On apprend à s’arrêter, à ne rien faire dans la journée et sans culpabiliser
- On mange un repas en prenant le temps de mastiquer et de savourer les aliments. Bon pour l’esprit, bon pour la ligne
- On prend régulièrement soin de soi, de son corps : séances cocooning au programme
Un jour à la fois, une chose à la fois, une respiration à la fois … trop souvent perdus et dispersés dans les regrets du passé et les spéculations du futur, nous ne sommes pas dans l’Ici et Maintenant.