276 – naines rouges et elements lourds

Publié le 29 juillet 2015 par Jeanjacques

EXTRAITS DE WIKIPEDIA

En astronomie, une étoile rouge de la séquence principale, appelée communément naine rouge, est une étoile de type spectral M V (lire « M cinq »), c'est-à-dire une étoile appartenant à la séquence principale (classe de luminosité V) de type spectral M (étoile rouge). Les étoiles K dites tardives (naines orange les plus froides) sont parfois incluses parmi les naines rouges. Ces étoiles sont peu massives et de température peu élevée.

Ayant une masse comprise entre 0,075 et 0,4 masses solaires et une température inférieure à 4 000 K en surface, ce sont des étoiles peu lumineuses, les plus grosses d'entre elles émettant de l'ordre de 10 % de la luminosité solaire Les naines rouges seraient de loin les étoiles les plus nombreuses de l'Univers1. Les modèles stellaires actuels les décrivent comme entièrement convectives, c'est-à-dire que l'hydrogène est constamment brassé par convection dans l'ensemble de l'étoile de sorte que l'hélium issu de la réaction proton-proton au cœur de l'astre ne peut s'y accumuler. Les naines rouges pourraient ainsi briller de façon relativement constante pendant des centaines de milliards d'années, c'est-à-dire plusieurs dizaines de fois l'âge de l'Univers, ce qui signifie que toutes les naines rouges actuelles n'en seraient qu'au début de leur existence.

Elle ne permet que des réactions de fusion nucléaire du type chaine proton-proton et la conversion de l'hydrogène en hélium s'y effectue à un rythme très lent. Par conséquent, leurs réserves en hydrogène s'épuisent lentement. Ces étoiles possèdent donc une durée de vie bien plus longue que le Soleil, estimée entre quelques dizaines et 1 000 milliards d'années.

L'énergie produite au centre des naines rouges est transportée vers la surface uniquement par convection en raison de l'opacité de leur milieu intérieur. À la différence du Soleil et d'autres étoiles plus massives, l'hélium ne s'accumule donc pas au centre de l'étoile, mais circule à l'intérieur de celle-ci. Elles peuvent donc consommer une plus grande proportion d'hydrogène. À cause de leur faible température (du fait également de leur petite masse), les naines rouges n'arrivent jamais au stade où les autres étoiles commencent la fusion de l'hélium et ne deviennent donc jamais des géantes rouges. Elles se contractent et s'échauffent lentement jusqu'à ce que tout leur hydrogène soit consommé.

Dans tous les cas, il ne s'est pas encore passé suffisamment de temps depuis le Big Bang pour que quiconque ait pu observer la séquence terminale d'une naine rouge. Un mystère encore non résolu à ce jour est l'absence de naines rouges dépourvues de métaux (en astronomie un métal est un élément plus lourd que l'hydrogène et l'hélium). En effet la théorie du Big Bang prédit que les étoiles de la première génération ne devraient contenir en leur sein que de l'hydrogène, de l'hélium ainsi que du lithium à l'état de trace. Si cette première génération d'étoiles comportait des naines rouges, on devrait en observer aujourd'hui, mais ce n'est pas le cas. L'explication privilégiée actuellement est que seules des étoiles très massives et appartenant à la population III ont pu se former en l'absence d'éléments lourds dans l'univers. Ces étoiles, d'une durée de vie très brève, ont relâché dans le milieu interstellaire des éléments lourds qui ont permis par la suite la formation de naines rouges.

COMMENTAIRES

La phrase suivante : « Un mystère encore non résolu à ce jour est l'absence de naines rouges dépourvues de métaux » est une négation de la négation et peut se lire : On constate la présence de métaux dans toutes les naines rouges. Or celles-ci ne peuvent produire que « des réactions de fusion nucléaire du type chaine proton-proton et la conversion de l'hydrogène en hélium s'y effectue à un rythme très lent ». On ne trouve pas aujourd’hui de cette catégorie d’astres alors que la théorie du Big Bang prédit que les étoiles de la première génération ne devraient contenir en leur sein que de l'hydrogène, de l'hélium ainsi que du lithium à l'état de trace.

Nous avons déjà critiqué cette véritable usine à gaz que constitue le modèle standard de l’astrogenèse qui est différente selon la masse du nuage créateur. Ce modèle complexe prévoit différents modes de nucléosynthèse et doit recourir à des explosions d’étoiles pour expliquer la fabrication des éléments lourds que certaines étoiles ne peuvent générer.

Ainsi les naines rouges ne sont pas autorisées à fabriquer ces éléments alors que leur présence est manifeste. Cette contradiction n’est cependant pas de nature à remettre en cause le modèle : les adeptes de la religion du big bang et de la théorie de l’effondrement vont simplement recourir à une improbable et complexe explication : seules des étoiles très massives et appartenant à la population III ont pu se former en l'absence d'éléments lourds dans l'univers. Or nous savons que seules ces étoiles massives peuvent produire ces éléments : CQFD.

Nous avons proposé ici une astrogenèse très simple et uniforme qui autorise toutes les étoiles quel que soit leur masse et même les planètes à fabriquer elles-mêmes TOUS leurs éléments : Voir :

http://lesnouveauxprincipes.fr/cosmophysique/3-lauto-production-des-elements