Il y a quelques temps Renéeest venue passer un peu de temps à la maison et ce jour-là de cuillères en fourchettes, à un moment nous avons commencé à papoter cuisine sénégalaise. Là, pris d’un coup de coq comme il m’arrive d’en faire, je lui ai dit tu sais que je fais le meilleurs Mafé… de ma rue…! je fais le coq, d’accord mais dans le genre coquelet raisonnable ! Comme à mon avis il ne doit pas y avoir beaucoup de cuiseur de Mafé dans ma rue je ne prends pas trop de risques… Et puis je lui raconte comment j’ai appris à faire le Mafé en traquant au pied de la casserole un ami pour enfin avoir sa recette, la recette du meilleur Mafé d’la rue (pour ceux que ça intéresse, la recette et l’histoire sont là : Le mafé çalàcuis). Et là, je rajoute, un de mes drames à moi, moi qui manque quand même cruellement de recettes, je ne dois en avoir que pour les 47générations à venir… mais quand une vous manque… j’avais loupé son Yassa, la recette de Yassa qui aurait pu devenir la meilleure d'la rue… Et là voilà que Renée me dit justement j’en ai une et avec tout tout les détails ! Je passais déjà une bonne journée mais là ça tournait au bonheur béat !
Et depuis quand on vient à la maison et que je veux faire le coquelet, maintenant je dis fièrement que je fais le meilleur Mafé ET le meilleur Yassa d’ma rue… et peut-être pas seulement de ma rue pour le Yassa…
Mais je parle, je parle alors que c'est une recette sans conséquences, et comme toujours dans cette série pas d'histoire... ou presque, juste une recette puisque c'est le principe des petites recettes sans conséquences et en plus j’ai un rendez-vous avec une poulette…
Le Yassa de poulet d’Renée (entre parenthèses sont indiqués les quantités d’origine que j’ai à peine changé)
Ingrédients : 1 beau poulet fermier d'environ 1,8 kg (1,5kg) coupé en morceau, demandez à votre boucher -1 kg d'oignons -3 càs de moutarde – le jus de 5 (6) citrons verts – 4gousses d’ail -1 piment antillais frais (gros piment rond et rouge) – 8cl (10cl) d’huile d’arachide – 3ou 4 (2) feuilles de laurier – 4ou 5 brins de thym - 3 cubes Maggi (j’ai utilisé des Kub mais je pense que l’on peu utiliser du bouillon de poulet… Renée si tu me lis ,-)) - 20 grains de poivres – Sel et poivre
Epluchez et émincez les oignons (comme sur la photo).
Puis faites la marinade dans un grand saladier, mélangez le jus de citron, l'huile et la moutarde, un peu comme pour faire une vinaigrette, précisait la recette. Dans un mortier, pilez les gousses d'ail grossièrement (normalement il fallait les éplucher, j’ai oublié)avec cubes Maggi et deux pincées de poivre en grain. Versez ce mélange dans le saladier.
Ajoutez ensuite dans le saladier les oignons émincés, les feuilles de laurier, le thym et les morceaux de poulet et laissez mariner au frais (si possible une nuit) afin que le poulet s'imprègne bien de la marinade sinon au moins 6 heures, le mien est resté toute la nuit et c’est bien.
Le lendemain enlevez le poulet de la marinade.
Egouttez les oignons dans une passoire en les pressant bien pour en extraire le maximum de marinade. Réservez à par les oignons et la marinade.
Dans une marmite ou une grande sauteuse (l’avantage de la sauteuse c’est de pouvoir vérifier plus facilement si ça attache) et faites dorer les morceaux de poulet, réservez-le au fur et à mesure.
Faites ensuite revenir les oignons dans 1càs d’huile.
Dès qu’ils auront pris un peu de couleur dorée, ajoutez le jus de marinade, du sel si nécessaire, les 20 grains de poivres, les morceaux de poulet et le piment antillais, faites mijoter à feu doux, à moitié couvert, environ 40 mn en découvrant pendant les 10 dernières minutes (attention à ne pas remuer trop sauvagement le piment sinon…).
Goûtez et rectifiez l'assaisonnement si nécessairz, mangez avec plein de riz blanc.
Mais pourquoi, bon et après il me manque quoi comme recette… est-ce que je vous raconte ça…