Bonjour et merci d avoir accepté de répondre à mes petites questions . ■ Quand on regarde votre bibliographie, c’est assez impressionnant. Pourriez-vous vous présenter en quelques mots ? Oui, je comprends que cela puisse impressionner, mais c’est tout simplement le fruit de trois années de travail acharné. J’ai tout simplement voulu me donner les moyens d’atteindre mon but, c’est-à-dire, devenir professionnel.Sinon, je suis quelqu’un d’ordinaire ayant fait très tôt des choix de vie extraordinaires. Je ne voulais pas d’une vie de Monsieur tout le monde, bien rangée et classique. Non, je voulais de l’aventure, voir d’autres horizons et profiter à fond de la vie. Aujourd’hui, je me suis rangé et mes expériences passées sont devenues un vivier dans lequel je puise très souvent mon inspiration.
■ Depuis quand écrivez-vous ?J’ai commencé vers 9 ou 10 ans, avec des poèmes, des petits textes mal ficelés et cela ne m’a jamais quitté, comme un véritable fil rouge, jusqu’aux environs de 2011 où des bouleversements dans ma vie privée et professionnelle m’ont donné l’occasion de me remettre en question et de changer de cap. Le moment était venu de tenter l’aventure de l’écriture et de partager mes récits. Avant cela, personne ne me lisait...
■ Quel est votre genre de prédilection si vous en avez un ? Si l’érotisme vient en tête, de façon logique et quasi historique, ce sont bien les polars et les thrillers qui me passionnent le plus. Cela dit, à ces deux domaines, il faut en ajouter un troisième, l’Histoire. Bon nombre de mes textes se déroulent au cours de périodes passées, plus ou moins contemporaines. Pour faire un peu d’anatomie littéraire, je dirais que l’érotisme est au cœur, le polar se niche dans le cerveau et l’histoire reste la colonne vertébrale de l’ensemble de ma production, à quelques exceptions près. D’ailleurs, je viens de publier un billet pour aider mes nouveaux lecteurs à me découvrir dans différents genres littéraires.■ 5 nouvelles, 5 genres différents : Pour lire l'article, cliquez ICI
■ Parlons à présent de votre saga de l'été Sexcort. Comment avez-vous eu cette idée pour la ZIS ? Depuis décembre 2012, j’ai la chance d’être l’un des auteurs des Éditions Harlequin, au sein de leur collection numérique HQN. La Directrice éditoriale, responsable du projet, avait apprécié mes manuscrits et j’ai signé chez eux. Depuis, je ne peux que remercier ma bonne étoile de l’avoir rencontrée ! Comme pour toutes les séries érotiques publiées chez Harlequin (Les défis d’Angie, La revanche d’Angie, Si les fessées m’étaient contées, etc.), cela commence par un dialogue ouvert avec ma Directrice éditoriale où je donne mes idées qu’elle écoute, décortique, modifie le besoin échéant, etc. et afin d’adapter au mieux mon projet à la ligne éditoriale, elle m’indique les directives techniques que je devrai respecter. De cet échange productif est née la série Sexcort. Depuis longtemps, j’avais envie d’écrire sur le monde inconnu des escort girls et c’est donc chose faite.
■ Quel a été votre processus d écriture ?Exactement le même que d’habitude. Je construis mes textes dans la tête et avant toute phase d’écriture, j’effectue des recherches pour vérifier mes connaissances. On ne peut pas tout savoir et je déteste écrire des textes qui ne seraient pas crédibles ou truffés de fautes stupides. J’entends par là, des lieux n’existant plus, des rues débaptisées, une mauvaise orthographe en langue étrangère, etc. Ensuite, je crée mes fiches personnages, ma timeline (qui est en fait une chronologie précise de tous les événements pour chaque personnage) puis j’attaque l’écriture proprement dite. Quand l’épisode est bouclé, je reprends en mode relecture et correction avant de passer au suivant.
■ Pourquoi 10 missions ? Est-ce un chiffre symbolique ? Pourquoi avoir choisi ces capitales ?Pas du tout ! Cela s’est fait comme ça, naturellement, en partant sur une base d’une dizaine d’épisodes et le choix des capitales a été simple. Autant décrire des villes que je connaissais, afin de ne pas me fourvoyer ou raconter n’importe quoi. Donc, il n’y a aucune symbolique particulière. Ensuite, dans mes directives, j’avais un épisode lanceur qui devait planter le décor et un final, avec des rebondissements choc et la solution inattendue de l’intrigue.
■ Comment définiriez-vous Katia ?Katia Maslov est une femme moderne qui subit de plein fouet les aléas de la vie, ces ennuis que nous connaissons tous, perte d’emploi, divorce ou séparation, problèmes financiers... Sa manière de s’en sortir n’est peut-être pas la meilleure, mais elle l’assume et la vit au mieux de ses possibilités, ce qui implique une certaine ouverture d’esprit de la part du lecteur pour la comprendre.Katia est une femme au charme sûr, une Slave d’origine possédant tous les canons de la beauté physique, certes, mais je ne souhaitais pas que ça s’arrête aux détails physiques, à ses mœurs légères et libérées ou encore, à une banale absence de tabous. Je la voulais femme de tête, sensible et intelligente, sortant d’un métier à hautes responsabilités, car j’aurais détesté une héroïne que le lecteur aurait pu comparer à une bête de sexe, une femme que l’on paie simplement pour coucher. C’est pourquoi les missions qu’elle remplit haut la main ne sont pas que de simples histoires de sexe et à chaque fois, elle fait preuve d’humanité avant toute chose, même si cela reste concrètement érotique dans l’écriture.
■ Quels sont selon vous ses qualités et ses défauts ? Les mêmes que toute femme moderne se doit de posséder. Sa plus belle qualité ? Son cœur et sa générosité. Son plus gros défaut ? Ses colères faisant ressembler un cyclone à une légère bise d’été ! Katia est entière et cela induit toutes les qualités et tous les défauts de ce genre de caractère volcanique. Bref, une femme atypique et séduisante !
■ Parlons à présent des couvertures que j'adore. Avez vous eu votre mot à dire sur leur choix ?Le choix des couvertures, du titre ou encore du prix, est du ressort exclusif de la maison d’édition. Lorsque l’on travaille à compte d’éditeur, on n’a rien à dire sur le sujet. Bien sûr, on en parle avec l’éditrice, on échange, on propose « Tiens, je verrai bien ça... » ou encore « Que dirais-tu de ce titre ? » mais au final, c’est l’éditrice qui a le dernier mot. Et je ne m’en plains pas ! Bien au contraire.Quand j’ai vu les couvertures de Sexcort, j’ai fait un bond sur ma chaise ! Comme vous, je les trouve vraiment magnifiques, avec ce petit plus qui annonce la couleur de l’épisode et des détails géographiques qui plantent aussitôt le décor. Une très belle réussite, mais chez Harlequin, ils savent s’entourer d’excellents infographistes qui connaissent bien leur métier. Il n’y a qu’à se promener dans leur catalogue pour en être convaincu.
■ Quels ont été les retours de vos lecteurs sur cette saga ?Vous ne me voyez pas, mais là je touche tout ce qui est en bois autour de moi, à commencer par ma tête ! (rires !). Pour le moment, hormis les grincheux habituels et anonymes, je n’ai que de bons retours, même de très bons, sans fausse modestie, et j’en suis bien entendu ravi. Mes lecteurs savent que je réponds toujours à leurs questions et j’ai reçu de nombreux messages pour exprimer leur satisfaction ou demander des précisions. Quelques comiques aussi qui aimeraient savoir si Katia ne serait pas une vraie femme, par hasard, et comment la contacter... Pour répondre plus sérieusement, les principales demandes se limitent à deux questions qui me reviennent systématiquement. Est-ce qu’il y aura une suite et est-ce que la série sortira en version papier ? Seule la maison d’édition pourrait répondre de façon certaine, mais à ce jour, la réponse est non aux deux questions.
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Sinon, d'ici la fin de l’année, il y aura d’autres publications importantes sur lesquelles je ne peux malheureusement rien dire. Cela dit, le programme des sorties est chargé et il y aura quelques nouvelles, un roman, le tout en érotisme, à paraître chez les Éditions HarlequinAu chapitre de mes projets, étant un auteur numérique, cette année 2015 marquera mon virage vers l’édition papier, toujours à compte d’éditeur. Meurtres à Château-Arnouxen a été le premier pas et je compte bien poursuivre dans la même lignée. D’ailleurs, chez un autre éditeur, un autre thriller est programmé pour le printemps - été 2016, toujours en version papier et numérique.Actuellement, je travaille sur un nouveau polar / thriller et il est en pleine phase de correction. Bien entendu, je soigne ce projet avec beaucoup d’attention et de minutie. Il n’y a pas de droit à l’erreur, pas de place pour le hasard si l’on veut se faire publier, d’autant plus si l’on vise l’édition papier !■Merci infiniment pour cette interview qui m’a fait très plaisir et à laquelle j’ai répondu avec empressement. Merci encore une fois pour les chroniques sur ma série Sexcort que vous avez bien analysée et apparemment appréciée. Pour terminer, si vos lecteurs souhaitent suivre mes actualités, me poser des questions, avoir des informations ou se renseigner sur mes titres parus, je vous laisse ci-après toutes mes adresses. Je tiens à rester un auteur disponible pour mes lecteurs.
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