« Le travail fait main est la seule énergie humaine non polluante »
Son parcours…
Après des études à l’école Duperré à Paris, elle obtient son premier poste chez Louis Vuitton. Elle collaborera ensuite avec la marque pour enfants Catimini. Mais elle ne s’épanouit pas dans la contrainte industrielle, et part donc en Italie travailler pour la designer Paola Navone. Parallèlement, elle commence à créer des objets en papier maché pour ses projets personnels. Une galerie parisienne s’intéresse alors à son travail et décide d’exposer ses créations. Suite à une demande d’objets plus fonctionnels, comme des luminaires, elle verra ses oeuvres présentées au Salon Maison & Objets. Le succès sera immédiat et la créatrice décidera dès lors d’éditer elle-même ses luminaires.
Artisan designer reconnue depuis 16 ans, Céline Wright est une fervente défenseur de l’artisanat. Toutes ses créations sont d’ailleurs fabriquées à la main dans son atelier de Montreuil.
Son inspiration…
Le Japon (où elle passera une bonne partie de son enfance) a la plus grande influence sur son travail. D’abord dans le composant majeur de ses créations: le papier ou « Shoji« . Celui qu’elle utilise provient de feuilles de mûriers cultivés dans les montagnes au Japon, comme les cocons des vers à soie.
Mais la nature est sa source d’idées principale. Les noms de ses lampes en témoignent: « Giboulées« , « Nid« , « Nuage« , « Cocon« …
Le designer Pascal Mourgue dans son approche simple et sensuelle de l’objet plait aussi beaucoup à la créatrice. Pour lui, « un objet est beau quand il est comme un geste, lorsque l’on s’empêtre trop dans la technique et que la fabrication devient laborieuse, on perd cette intention de départ ». Et la notion de liberté est l’idée majeure qui a guidé la carrière de Céline Wright.
Son oeuvre…
Depuis une quinzaine d’années, Céline Wright est une designer luminaire prolifique. Et ne cesse de se réinventer.