Une expression me revient sans cesse en tête " sortir de sa zone de confort "... Pourtant, une " zone de confort " c'est là où l'on se sent bien, là où l'on est à l'aise et où aucune sensation désagréable ne vient nous perturber. Alors pourquoi faudrait-il " se faire violence " pour mettre un orteil en dehors de nos rassurants repères familiers ?
Essayer des nouveautés pourquoi pas. Ça peut être très agréable et enrichissant de découvrir une nouvelle activité, de tester un nouveau sport, de visiter un nouvel endroit, de goûter une cuisine différente...
Malgré tout il y a des efforts que je ne suis pas prête à faire ou des efforts que je fais à contre coeur... Parfois je me force pour faire " plaisir ", même si je sais que je ne passerai pas un bon moment...
Et c'est là que je me demande jusqu'où est-il bon de " prendre sur soi " ? À partir de quand est-ce qu'on passe " à côté " de quelque chose en refusant une activité ?
Exemple de base : monsieur aime les " sensations fortes ", je l'ai donc accompagné pour une randonnée en scooter des mers. J'ai juste détesté ça. Pas bien grave. J'ai essayé, je n'ai pas aimé, conclusion logique je n'y retournerai pas.
Il y a d'autres activités que je n'ai pas particulièrement besoin de tester pour savoir que je ne les apprécierai pas (comme passer toute ma journée avec les gens du camping ou même en famille ça me saoule, une heure ou deux par-ci par-là seraient plus qu'assez...). Alors à quoi bon se forcer ? Dans ces cas là je n'arrive même pas à apprécier le bleu de la piscine ou la coco de la piña colada !