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Joseon Gunman : un Sageuk inoubliable

Publié le 28 juillet 2015 par Makinohyd

joseon background 2

Titre : Joseon Gunman / Gunman in Joseon

Pays : Corée du Sud

Année : 2014

Episodes : 22

Genre : Historique

Casting 1

casting 2

Résumé

Après l’assassinat de son père, grand patriote et partisan du roi de Joseon, Park Yoon Kang se lance dans une quête de vengeance qui le mènera à entamer une véritable révolution au sein de son pays.

Au 19ème siècle, à Joseon, à l’ère de la modernisation, on se bat encore à l’épée tandis que dans le reste du monde de nouvelles armes font leur apparition dont… le fusil et autres armes à balles. Alors que son père se battait à l’épée, Yoon Kang adopte rapidement le fusil et deviendra l’un des premiers tireurs de Joseon.

Dès le début, il se rapproche de la très belle Jeong Soo In, une jeune femme à l’esprit vif et à l’intelligence insoupçonnée. Le drama suit son parcours vers la gloire et le statut des deux héros.

Avis

Mémorable, magnifique, splendide, un pur chef-d’oeuvre de la télé sud-coréenne… Ce drama est une pure merveille qu’il faut absolument avoir vu ou si ce n’est pas le cas à voir dès que possible !

Je qualifie Joseon Gunman d’inoubliable car après visionnage de ce drama, il est devenu, pour moi, l’un des meilleurs et des mieux faits de tous les autres Kdramas historiques ! Joseon Gunman vous fera vibrer, sursauter, vous fera fondre par moment et vous laissera sans cesse dans le suspense avec des rebondissements surprenants ! Ce drama m’a complètement bluffée et parfois même laissée sans voix ! Quand bien même on s’attend à certaines choses, on finit par sursauter quand elles arrivent. Je n’avais jamais vu un Sageuk qui sait autant maintenir la tension du début jusqu’à la fin sans temps mort, aucune interruption. Les épisodes se terminent toujours en cliffhangers insoutenables et on a tout de suite envie de voir la suite sans plus attendre. Preuve du succès du drama : il a même été rallongé !

Les personnages

Park yoon kang présentation

Park Yoon Kang (Lee Jun Ki), personnage principal, joue un double jeu et a donc plusieurs visages. Très mystérieux au début, on finit par découvrir son histoire et jamais on ne peut douter de lui. Fort et courageux, il a le coeur sur la main et ne supporte pas l’injustice. Lee Jun Ki marque ici son retour dans un Kdrama historique ! Et ça fait vraiment plaisir à voir. Ce genre de rôle lui va comme un gant. Au tout début, Yoon Kang c’est l’homme à femmes par définition, l’enjôleur léger qui aime s’amuser et qui se fait remonter les bretelles par son père qui aimerait le voir manier l’épée. Rien ne laisse présager son évolution, une évolution qui est d’ailleurs juste parfaitement bien menée ! Jamais un personnage n’a autant et aussi bien évolué dans un drama, de son début à sa fin, selon moi. Et Yoon Kang n’est pas le personnage à double facette cliché que l’on peut retrouver dans d’autres Sageuks, il montre aussi des faiblesses qui le rendent humain et touchant. On prend donc plaisir à suivre sa vengeance et son évolution.

Soo In présentation

Soo In est un personnage qui force l’admiration. D’abord érudite mais également femme, elle ne peut étaler son savoir en public et doit d’abord masquer son identité de femme dans les endroits où elle peut apprendre et travailler. Un classique des Kdramas tous genres confondus mais qui ici ne constitue pas l’intrigue principale, dieu soit loué. Mais on a droit à des scènes assez hilarantes et cocasses à cause de ça au début. Elle transgresse sans cesse les codes, pas seulement pour sa romance avec Yoon Kang, et non, aussi pour son statut et ses idéaux politiques. Elle se bat aux côtés d’hommes mais conserve sa féminité. Pourtant, d’autres personnages cherchent à la faire rentrer dans l’ordre établi et les conventions de l’époque, dont sa mère qui rêverait de la voir mariée au fils d’un ministre. Très proche de son père, mais aussi de sa servante, Soo In m’a plus d’une fois émue et impressionnée. La romance entre elle et Yoon Kang ne tarde pas, est ponctuée de pas mal d’embuches mais survit malgré tout sans fioritures et tralala. Elle se révèle très douée dans la manipulation et la coopération dans les plans contre et pour le palais (oui je sais, comment peut-on être à la fois contre et pour le palais ? Vous comprendrez en regardant le drama !) et n’hésite pas à se mettre en danger pour ses idéaux et non pas seulement pour son beau Yoon Kang, même si on ne lui en voudrait pas le moins du monde pour ça, n’est-ce pas ? En gros, je pourrai passer des pages et des pages à parler en long et en large de ce personnage qui a été mon préféré de tout le drama.

Yeon Ha présentation

yeon ha yoon kang

Yeon Ha, la petite sœur de Yoon Kang (très présente au début du drama et qui l’est un peu moins vers la fin, pour laisser plus de place au complot et aux combats finaux, on suppose), est remarquablement forte et endure les épreuves avec une maturité renversante. Elle m’a complètement attrapée cette petite, et j’ai trouvé la relation frère-sœur très belle.

choi won shin présentation

Bon, c’est un peu catégorique de classer les personnages entre gentils et méchants, même si, disons que ça permet d’avoir une meilleure vue d’ensemble ! Au départ, j’hésitais à propos de Choi Won Shin. Dans les deux premiers épisodes, je le trouvais plutôt classe, comme plein d’autres personnages en même temps, et je n’étais pas sûre de ses intentions : allait-il s’allier avec les autres ministres réfractaires à tout changement ou serait-il tenté par l’alliance formée par Yoon Kang et d’autres pour révolutionner Joseon ? Rien n’était sûr. Et pourtant, malgré tout ça, il finit par nous décevoir ou pas… On remarque vite qu’il agit pour son propre intérêt et celui de sa fille, rien d’autre. Disons qu’il joue très bien son rôle de faux gentil. C’est le genre de personnage abominable qu’on aime détester, tout simplement parce qu’avec lui on ne peut pas dire qu’il est totalement mauvais ou bon. Ses actions présentes sont influencées par un passé difficile. Ancien esclave qui a perdu sa femme, il a élevé pratiquement seul sa fille Hye Won (très énervante celle-ci) jusqu’au jour où tous deux ont pu gravir les échelons – chose rare à Joseon à cette époque ! – et grâce à la vente de biens, ils ont pu devenir des marchands assez bons.

Hye Won présentation

Hye Won nous met d’abord dans une situation confuse : on ne sait pas tellement si on doit l’aimer ou la détester. En fait, il faut juste prendre ce personnage pour ce qu’il est. Elle possède une telle force de caractère que j’étais très surprise par elle. Dans ce drama, le statut de la femme à l’époque est mis en avant de tous les côtés de manière assez subtile. Hye Won ressemble un peu à Soo In dans sa force et sa carrure de jeune femme intelligente et indépendante – enfin c’est vite dit puisqu’elle vit avec son père. Les deux femmes sont d’ailleurs assez proches au début, puis leur relation se dégrade petit à petit… Et on se demande pourquoi ! Au final, Hye Won choisit le clan de son père ou a toujours été de son côté en tout cas. A la fin, on est en fait incapable de les classer tous deux dans une catégorie tellement ils étaient imprévisibles au début et surprenants à la fin.

Ho Kyung présentation

Ho Kyung, c’est le personnage indécis tout au long du drama qui pourtant nous émeut énormément. Je l’ai trouvé moins fort et moins signifiant que Yoon Kang néanmoins. Il joue un rôle important dans l’évolution de l’intrigue et reste un personnage permanent du drama. Enfin, le pauvre se fait souvent éconduire. C’est l’amoureux transis par excellence, et l’enfant illégitime qui ne sait pas trop où est sa place. Un peu cliché au début, il nous fait dépasser tous nos aprioris par la suite et se révèle très profond ! Un très beau personnage qui fait un peu de peine quand même. Mais contrairement aux amoureux éconduits qu’on peut voir dans d’autres Kdramas, tous genres confondus, il ne se laisse pas abattre et sans forcément se résigner accepte facilement avec maturité sa situation.

D’ailleurs vous ne trouvez pas qu’il a un petit je-ne-sais-quoi de Park Yoo Chun ?

je mi choi sung yeon ha

Les personnages secondaires sont tous quasiment mis en avant : Je Mi et le serviteur ami de Yoon Kang sont très drôles et apportent une touche de légèreté et d’humour à ce drama très tendu et sombre. Et que dire des japonais, en particulier enfin surtout Kanemaru ? Joué par un véritable acteur japonais et non pas un coréen qui parle japonais, entendons-nous bien, il a un charme fou, une classe à tomber par terre. Un des personnages qui relève le drama.

roi et reine

roi

Quant au roi et à la reine, je les ai d’abord trouvés un peu passifs, victimes de leurs ministres. On peut même dire que c’est la reine qui prend l’ascendant sur le roi. Elle est tellement cinglante et froide alors qu’au début on la voit plutôt proche de Soo In et du peuple. On ne comprend pas trop ses intentions. Le roi, lui, est assez influençable ce qui donne lieu à des décisions pas très… fut fut dirons-nous !

Le drama

Bon difficile de donner un avis sur ce drama sans faire de spoilers. Donc on va essayer parce que c’est pas chose facile ! Il se passe tellement de choses, on a tellement de changements et ce dès les 5 premiers épisodes, qu’on pourrait avoir l’impression que l’intrigue ne commence qu’après, alors que non. J’ai commencé ce drama alors qu’il était diffusé en même temps en Corée du Sud. Je n’arrêtais pas d’en entendre parler et au final, ça faisait longtemps que je n’avais pas vu un Sageuk et celui-ci me tentait particulièrement. Puis Lee Jun Ki et Nam Sang Mi ensemble à l’écran, j’étais à la fois curieuse et enjouée. Et puis, les posters du drama donnaient déjà l’eau à la bouche et me convainquaient déjà presque entièrement tellements ils sont magnifiques.

joseon gunman 3

Au début, on peut penser qu’il s’agit ENCORE une fois d’une histoire de vengeance banale comme il en existe par millier dans la famille des Kdramas en particulier des Sageuks, mais en fait, non ! Parce que le petit truc original, c’est qu’il se passe à une époque critique et clé dans l’histoire de la Corée : une phase de transition entre la tradition et la modernité. Une époque où Joseon s’ouvre enfin au commerce avec les pays étrangers, ce qui donne lieu à de beaux complots politiques. Et là, d’ailleurs, pour une fois, ce côté-là du drama n’est pas compliqué à assimiler ! On entre dedans de plein fouet et facilement, de manière très fluide. D’habitude, je mets un quart du drama à comprendre le pourquoi du comment de tel et tel complot et telle et telle idée politique. Avec Joseon Gunman, vous ne serez pas aussi perdus, je vous rassure. Je ne sais pas si c’est la recette : beau casting – esthétisme du drama – musiques intenses et magnifiques – trame bien développée – nouvelle époque qui fait ça, mais j’ai trouvé plus que passionnant les complots du drama car ils sont liés de très près à l’histoire personnelle du personnage principal. Tous les personnages secondaires y participent plus ou moins. En plus, le contexte historique nous est expliqué dès le début de manière très claire ce qui fait que nous ne sommes pas perdus dans l’intrigue !

yoon kang and women

Le drama s’ouvre sur une scène de combat dans un champs de blé, magnifiquement bien filmée et qui nous fait directement comprendre que ce drama est un vrai bijou d’esthétisme. On est au même plan que le personnage au fusil qui avance dans le champs, puis on bascule sur le palais royal et sa garde, un ministre qui donne ses ordres et ses indications, tout ça sur un fond musical brillamment intense, sombre, mouvementé et saccadé qui témoigne déjà de la tension du drama et de ce qui va se dérouler ! On ressent tout de suite l’ambiance du drama et on entre de plein fouet dans l’action, chose assez rare ! On nous présente un « Il » inconnu… Ce qui installe le mystère et nous tient en haleine ! Il faut avouer que c’est une très très bonne tactique pour garder le spectateur scotché à son écran. Certes, on a pas autant de beaux paysages que dans des dramas comme The Return of Iljimae ou Tamra the Island, mais la façon de filmer, les lumières, les mouvements et les plans sont tout simplement géniaux et mettent en avant tous les aspects du drama. Continuons du côté esthétique : j’ai trouvé les tenues des personnages, féminins et masculins, particulièrement belles, pas trop clichées et vraiment attrayantes. Bon point du drama : toute cette beauté et cet esthétisme sont maintenus tout au long du drama, un vrai plaisir pour les yeux ! On en redemanderait même après l’avoir terminé.

won shin family

choi won shin

Revenons un peu à l’intrigue : pour résumer, Park Yoon Kang, personnage principal et héros de ce drama intense, doit jouer sur deux tableaux. D’une part, il est d’abord un citoyen lambda qui se rapproche d’une jeune érudite fille d’un ministre respectable en tous points – en plus c’est vrai, le père de Soo In est toujours resté fidèle à son honnêteté chose rare chez ce genre de personnages dans un Sageuk, et c’est tout à son honneur –, d’une autre part, c’est le fils d’un ministre qu’il voit mourir sous ses yeux – no spoiler ici puisque ça arrive dès le début du drama et que cet événement construit tout le reste ! Dès lors, il n’a qu’une seule chose en tête : venger la mort de son père et mener à bien son projet d’ouverture et de changement du pays de Joseon. Un projet auquel le roi devait participer. A l’image de Hong Gil dans Hong Gil Dong, ou Geol Oh dans Sungkyunkwan Scandal, Yoon Kang arbore une magnifique tenue masquant son visage et donc son identité et parcourt les rues de la capitale la nuit avec son fusil, se voulant le protecteur du peuple.

soo in 2

Oh Kyung 2

Si je devais résumer l’intrigue en une phrase ce serait : tout peut changer du tout au tout dans ce drama. Et c’est vrai, au début on ne sait pas trop sur quel pied danser avec certains personnages qui apparaissent comme des ennemis au début ou au contraire qui cachent bien leur jeu. Et même jusqu’à la fin, tout n’est pas soit noir soit blanc. Il n’existe pas de séparation entre le bien et le mal. Du coup, certains personnages m’ont réellement fait bondir sur place, soit par leur naïveté surprenante, soit par leur retournement de veste, soit par leur bonté insoupçonnée. D’autres m’ont élégamment surprise et je pense particulière à Ho Kyung, qui m’a vraiment bluffée et touchée. J’ai trouvé son histoire personnelle et sa relation complexe avec son père illégitime très émouvante. Je n’en dirai pas plus !

soo in

Le combat principal du drama est prenant, tout est sans cesse remis en question, rien ne va comme prévu ! Et puis, les scènes de cache-cache entre les soldats, les ministres, Choi Won Shin et ses hommes et Yoon Kang et ses amis sont extrêmement bien faites : l’intensité et la tension sont renforcées par le fait que toutes ses parties de « trouve-moi et attrape-moi si tu peux » se déroulent la nuit tantôt dans les rues et les ruelles de Joseon, tantôt dans la forêt environnante.  J’ai trouvé les sous-intrigues sur le commerce entre le Japon et la Corée très intéressantes. Elles faisaient avancer l’intrigue principale avec brio sans s’en détacher.

hye won 2

hye won

Je ne saurais m’arrêter de parler de ce magnifique drama. Pour une fois, je n’ai pas eu un coup de mou en le regardant, alors que d’habitude, j’ai tendance à légèrement m’ennuyer à la moitié parce que l’action retombe un peu. Là, non, que nenni ! L’action est constante. Sans cesse en mouvement. On a de ces retournements de veste qui nous laisse béats, des événements tragiques qui nous font peur pour la vie des personnages qui se retrouve souvent en suspens. Quand on pense que tout est redevenu normal, on se trompe ! Sans tomber totalement dans la folie du pathos, Joseon Gunman met ses personnages à rude épreuve et leur fait vivre les pires choses.

joseon gunman 2

Joseon Gunman, c’est mon nouveau coup de cœur en Sageuk, qui surpasse tous les autres Kdramas historiques que j’ai vus jusqu’à présent : de l’action permanente, un esthétisme génial, une romance bien menée et sincère sans trop en faire, des personnages complexes, un contexte historique et politique très bien exploité, une histoire individuelle qui se superpose à une histoire collective pour créer un chef-d’œuvre grandiose ! Que dire d’autre ? Ah si, bien sûr, pour vous convaincre de regarder ce drama, est-ce utile d’en rajouter une couche sur les beaux yeux et la belle gueule de Lee Jun Ki ? Et son allure classe, son regard à tomber, son charme insoutenable, son intensité et son jeu d’acteur parfait ? Ses tenues quile grandissent et le subliment ?

yoon kang

yoon kang from japan

Joseon Gunman est aussi l’un des dramas à posséder l’une des plus belles OST, j’ai rarement passer autant de temps à écouter et réécouter une OST. La musique nous embarque et nous happe complètement. Les réalisateurs du drama ont frappé fort et ont réussi leur pari : celui de faire de ce drama une véritable pépite originale.

Si vous aimez les Sageuks, l’action et les scènes de combats méga-classe et hyper orchestrées et chorégraphiées, la belle romance, les retournements de situations et les développements immédiats de l’intrigue, Joseon Gunman est fait pour vous, vous devez le commencer dès maintenant (tentative d’hypnose par article de blog) ! Il est fait pour vous, n’hésitez pas !

yoon kang et soo in

Un drama que j’ai pris plaisir à suivre et dont j’avais hâte de découvrir la fin tant c’était insoutenable. Une belle interprétation des acteurs, en particulier Lee Jun Ki qui nous fait oublier les quelques erreurs qu’il a pu faire dans My Girl particulièrement… où son personnage était énervant au possible. Une Nam Sang Mi bluffante. Les deux forment un duo p-a-r-f-a-i-t ! Maintenant que je les ai vus jouer ensemble à l’écran, j’ai très envie de me lancer dans Time Between Dog and Wolf, un drama assez vieux, qui les avait réunis une première fois à l’écran et dont je n’ai entendu que des éloges. Un duo très convaincant et surtout une belle alchimie. De manière assez classique, le début du drama est à la fois gentillet, drôle, léger, frais et aussi triste, sombre et tragique, on bascule entre les atmosphères. Et dès la seconde moitié, on entre dans une phase complètement sombre. En bref, parce qu’il faut bien que je m’arrête à un moment, je suis plus que ravie de ne pas être passée à côté de ce drama et un peu nostalgique car ça y est il est fini !

Alors à vos écrans et bon dramalookage !

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