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THE CHEMICAL BROTHERS – Born in the echoes (2015)

Publié le 25 juillet 2015 par Papasfritas69

The Chemical brothers - Born in the echoes

De qui parle-t-on ? :

Duo Anglais, actif depuis 1991, composé de Tom Rowlands et Ed Simons.

De quoi parle-t-on ? :

La recette n’évolue guère, toujours cette Electro dynamique issue de la House et de la Drum’n’bass.

Rythme :

-   Je me suis endormi dans mon fauteuil

-   Ne me perturbe pas quand je lis en même temps

-   Mes pieds se mettent à bouger

-   Je me lève et je fais la danse de l’épaule

-   Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce

Le leitmotiv principal des Chemical brothers est d’attirer le maximum de personne sur les pistes de danse.

Accessibilité :

-   Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie

-   Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie

-   Mélodie agréable mais sans aspérité

-   Les refrains entrent directement dans ma tête

-   Que des hits taillés pour les stades

A part sur les titres chantés, la notion de refrain n’existe pas trop dans ce genre musical.

Audience :

-   Musique que madame me demande de réécouter

-   Peut-être écouté en famille sans déranger madame

-   Madame s’en va quand je l’écoute

-   Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter

-   Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus

Cette musique en forme de baston permanente n’est pas du gout de tout le monde.

Qualité audiophile :

-   J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album

-   Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute

-   S’écoute impérativement en format non compressé (CD ou autre)

Rythme de fou, graves aux taquets, largement de quoi s’en mettre plein la tête… même en format compressé.

Conclusion :

-   Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop

-   Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire

-   Je l’écoute facilement mais sans émotion

-   J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter

-   Il tourne en boucle sur ma platine

Ecouter un disque des Chemical brothers en ce début d’été caniculaire peut paraître suicidaire tant l’Electro incandescente de notre duo transforme habituellement en fournaise n’importe quel dancefloor.  

Les deux premiers titres de Born in the echoes confirment cette réputation bouillante. Go avec le rappeur new-yorkais Q-Tip au chant est d’ailleurs certainement un single à fort potentiel. Under neon lights fait encore un peu illusion mais les mancuniens peinent à mettre en valeur la contribution de l’américaine St Vincent. A partir d’EML ritual tout se gâte, le groupe entasse les titres aux rythmes pesants et cette musique trop répétitive devient vite lassante. On ne demande plus au Chemical brothers de produire des tueries du niveau de Block rockin’ beats ou de Hey boy hey girl, mais quitte à se jeter à corps perdu dans cette techno pour rave party, on aurait aimé au minimum retrouver la lumière d’un Star guitar, d’un Shake break bounce ou même d’un Do it again.

En fin d’album comme souvent, le groupe fait retomber la pression avec une ballade pour chill out et invite pour l’occasion une chanteuse folk un peu tendance. Si Alive alone avec la trop méconnue Beth Orton et surtout Asleep from day avec l’immense Hope Sandoval avaient magnifié cet exercice, Radiate, à part dans les crédits de la chanson, rend difficilement hommage au chant magnifique d’Alela Diane (écouter d’urgence l’album The Pirate’s Gospel pour s’en assurer). Avoir sous la main une folkeuse américaine d’un tel niveau et ne la faire chanter qu’en choeurs, quel gâchis…

A part deux ou trois titres qui échappent péniblement à ce marasme, Born in the echoes sombre inexorablement dans le néant. Ce huitième opus est donc indigne d’un groupe qui contribua autrefois au renouveau de la techno et qui la fit sortir du carcan des dancefloors et des rave parties.


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