Je suis aux Francofolies de Spa pour filmer une web série intitulée Franco & Cash. Produite par Alien Production et Les Délires Productions, elle met en scène Patrick Alen ( Les Gauff') en tant que technicien et moi-même qui joue le rôle du journaliste.
Patrick est très remonté sur Vianney. Sa chanson " Pas là" , le met hors de lui. Il faut dire que les paroles entrent en vous tel un envoutement et ne vous quittent plus. C'est très énervant...
Vianney est donc devenu une cible pour notre 4ème épisode.
Nous sommes le dimanche 19 juillet 2015. Il est 20h. Patrick est parti se sustenter et moi je regarde le concert de Vianney depuis les backstages. L'espace devant la scène du Parc est trop petite pour accueillir le public venu acclamer le jeune prodige français.
Après son bac, il entre en 2009 à l'ESG Management School de Paris. Durant ses études, il rencontre Isabelle Vaudey qui deviendra sa manageuse. Elle lui fait rencontrer Antoine Essertier (le futur réalisateur de son premier album). En 2012, il passe son diplôme de commerce à Londres. Il étudie ensuite le stylisme à l'École supérieure des arts et techniques de la mode (ESMOD). Durant l'été 2013, il enregistre en deux semaines son premier album Idées blanches. Il signe ensuite avec le label Tôt ou tard en février 2014, il est diplômé en juin 2014 et sort un premier single, Je te déteste, au même moment !
A part " Pas là " , je ne connaissais pas grand chose de l'univers de Vianney. Ce fut donc une découverte et une révélation pour moi. D'abord, Vianney est une bête de scène. Il est parvenu à captiver son public avec un simple guitare-voix. Ensuite, Vianney est bourré d'humour. Il se moque de son public, se fait chahuter, s'amuse, fait des blagues. Enfin, même s'il ne réinvente pas la chanson française, Vianney a un univers enivrant.
C'est donc une véritable découverte pour moi et je suis resté admiratif par le talent de ce jeune parisien de 24 ans.
Depuis les backstages, nous avons réalisé une petite interview pour notre web série dont nous ne garderons que quelques idioties pour les besoins du scénario mais il y aurait tant à garder et à dire. Une dernière chose à retenir : la sympathie de Vianney. Merci.