Tous nos jours parfaits, Jennifer Niven

Par Maliae

juillet 27, 2015

Résumé : Quand Violet Markey et Thedore Finch se rencontrent, ils sont au bord du vide, en haut du clocher du lycée, décidés à en finir avec la vie. Pour Violet et Finch, c'est le début d'une histoire d'amour bouleversante, l'histoire d'une fille qui réapprend à vivre avec un garçon qui veut mourir. (résumé trouvé sur babelio)

Sortie prévue : septembre 2015

Un petit mot : pour le moment j'ai mis la couverture anglaise car il n'y en a pas encore de prévu.

Mon avis : Tout d'abord je tiens à remercier les éditions Gallimard Jeunesse pour l'envoie de ce livre. J'ai vraiment adoré ma lecture, je me suis attachée aux personnages et à l'histoire, qui est très touchante.
Violet a perdu sa grande sœur dans un accident de voiture (dans lequel elle était mais elle n'a rien eu) et elle a énormément de mal à s'en remettre. C'est pour ça qu'un jour elle craque et se retrouve sur la tour du clocher du lycée. Finch lui, a un autre problème, un problème de Grand Sommeil, un problème familiale, et pareil que Violet il est monté sur cette tour. C'est ainsi que leur relation va commencer, alors qu'il va sauver Violet.
Les points de vue sont alternés, celui de Finch, celui de Violet. Les deux sont vraiment très différents. Finch est un ado qui se cherche, qui s'invente des rôles, des formes de lui-même, Finch est un ado qui a clairement des problèmes sans que lui-même ne sache exactement quoi, il y a des moments où il déconnecte, il peut aussi se montrer violent et a des problèmes au lycée à cause de ça. Mais c'est un gamin hyper attachant, pleins de poésies, complètement paumé, qui touche. Je l'ai tellement adoré franchement, je passais la quasi-totalité de mon temps à vouloir le prendre dans mes bras, ou essayer de le sortir de sa famille. La façon dont les autres le traitent, sa solitude, ses problèmes familiaux, ça m'a franchement fait mal par moment, parce qu'on sent que ça lui fait mal, même s'il essaie de montrer que non. J'étais heureuse qu'il ait trouvé Violet, qu'elle lui apporte quelque chose. Des jours parfaits, par exemple.
Violet m'a énormément touché aussi, c'est pourtant une ado banale, mais la mort de sa sœur l'a changé. Elle adorait écrire et elle n'est plus capable d'écrire une seule ligne depuis. Elle n'arrive plus à être amie avec ses amis, ni monter en voiture, les choses lui paraissent trop lourdes, trop difficiles. Et franchement je me suis vraiment sentie mal par moment, parce qu'étant proche de mes sœurs moi aussi, ça m'a foutu un coup, je me suis imaginée à sa place et... Dur, vraiment. Du coup les moments avec Finch, qui vont l'aider, qui vont rendre les choses plus faciles, lui permettre de se relever, c'était magnifique.
J'ai aimé comme ils s'apportaient quelques choses tous les deux, malgré leurs hauts et bas.
C'était beau, j'ai adoré comment c'était écrit.
La fin, je la connaissais parce que je la voyais venir, et oui j'ai pleuré, vraiment. Tellement. J'ai pleuré et j'étais en colère, j'ai eu envie de frapper certains personnages tellement je les haïssais. Ce livre m'a tordu, et m'a brisé. Ça fait vraiment super mal.
Alors j'ai pleuré mais j'ai aimé quand même, et c'est un super super bouquin !

Le détail qui tue : j'espère sincèrement qu'il va être réellement corrigé avant sa publication, parce qu'il est bourré de fautes de frappes et de lettres qui manquent, et franchement ça le fait pas.

Phrases post-itées : " Soudain, tout ça est terriblement réel... J'ai l'impression que je pourrais m'enfoncer au plus profond de la terre, être englouti, emporté par le poids de ce qui est arrivé ici. " " Il y a quelques années, j'ai demandé à mon bon ami de l'époque, Gabe Romero, s'il sentait le bruit, s'il voyait les migraines, si l'espace qui l'entourait pouvait grandir ou rétrécir selon les jours, s'il se demandait parfois ce qui se passerait s'il se jetait sous les roues d'une voiture, d'un train ou d'un bus, si ce serait assez pour l'arrêter. Je lui ai proposé d'essayer avec moi, pour voir, parce que j'avais la conviction, tout a fond de moi, que je n'étais pas réel et, du coup, invincible. "
" J'ai toujours été différent, mais pour moi, la différence, c'est la normalité. "