Magazine Culture

Sixième Son au zénith grâce à David Gilmour et Pink Floyd

Publié le 27 juillet 2015 par Jeanne Walton

Michael Boumendil et David Gilmour co-signent le premier extrait du nouvel album du légendaire ange blond des Pink Floyd.

C’est une histoire improbable, incroyable et tout bonnement extraordinaire. C’est une reconnaissance formidable pour l’agence à l’ange rose. C’est aussi une consécration pour le métier du design musical. David Gilmour a proposé à Michael Boumendil, le Fondateur et Président de Sixième Son, de co-écrire le titre phare de son nouvel album en partant de l’identité sonore de la SNCF. Le titre édité par Pink Floyd et Sixième Son est en soit un symbole sur lequel tous les médias se sont jetés. C’est l’histoire du coup de foudre de David Gilmour pour la célèbre signature sonore des gares françaises.

C’est l’histoire de la rencontre entre la star du design musical et le guitariste de légende des Pink Floyd.

C’est David Gilmour lui même qui raconte l’histoire, tant sur son site que lors de l’émission de la BBC qui diffusait le titre pour la première fois. Mi-2013, David Gilmour rend visite à des amis et passe par la gare d’Aix en Provence. Il entend les quatre notes de l’identité sonore SNCF et en tombe immédiatement amoureux. Tout, le son, l’écriture, l’originalité du fameux jingle, tout lui plait. Il se place sous une enceinte, tend son IPhone vers le haut et enregistre le sonal. Il n’a alors qu’une idée en tête : en écrire la suite, sous la forme d’une chanson. Il se met au travail et charge alors son principal agent de retrouver les créateurs pour les associer à ce travail. En octobre 2013, Gilmour appelle Sixième Son et explique son projet à Michael Boumendil.

La suite, c’est Michael Boumendil qui l’a raconté sur RTL, BFM et TF1. Son premier reflex, c’est de refuser comme il l’a fait une quinzaine de fois auparavant pour des artistes voulant eux aussi faire une chanson de ce jingle. L’agent de Gilmour vient à Paris pour le convaincre et lui proposer de co-écrire aux côtés de Gilmour. Il lui fait écouter une première version sur laquelle Boumendil réagit, expliquant ce qui lui va et et ce qui ne lui va pas. Cette méthode semble convenir à tout le monde. Elle durera. La SNCF donne discrètement et gracieusement son accord. Elle autorise Sixième Son à collaborer avec Gilmour en embarquant les fameuses 4 notes.


Michael Boumendil : "David Gilmour a dit que… par rtl-fr

D’après nos informations, Michael Boumendil serait resté très discret, même auprès de ses équipes, sur cette prestigieuse collaboration, notamment par peur que le projet n’aboutisse finalement pas. Ce n’est qu’il y a quelques semaines que les choses se concrétisent. Gilmour invite Michaël Boumendil dans son célèbre studio Astoria pour le mix. Il embarque avec lui Julien Goris, le patron de l’équipe créative de Sixième Son. De son côté, Gilmour convie outre son ingénieur du son attitré, le très élégant Phil Manzanera, son complice depuis dix ans notamment connu pour avoir été le guitariste de Roxy Music. Il est aussi coproducteur de l’album. C’est là que Boumendil apprend que le titre est en réalité la chanson phare de l’album, à qui il donne son nom. David Gilmour aurait également proposé à Boumendil de prolonger son séjour londonien pour écouter d’autres titres de l’album.

Vendredi 17 juillet, le titre « Rattle That Lock » est diffusé sur les radios et l’album est disponible à la commande.

« Rattle That Lock » est un événement à plus d’un titre. Cela faisait près de dix ans que les fans attendaient un nouvel opus de Gilmour. L’album ouvre la voie à une tournée internationale dont les premières dates ont été complètes en un rien de temps. C’est un événement étonnant pour les français qui découvrent cette identité sonore, sans doute l’une des plus connues, sous un jour nouveau. C’est une récompense pour la SNCF dont l’identité sonore, déjà primée à de nombreuses reprises, prend une autre dimension. C’est enfin, pour Sixième Son et son fondateur, une preuve irréfutable de ce qu’ils avancent depuis longtemps : le savoir faire nécessaire à une bonne identité sonore peut permettre aux marques d’être formidablement inspirantes.

publié le 27/07/15

Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Jeanne Walton 1233 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte