Pendant que son premier ministre, Alexis Tsipras, ferraillait avec
Angela Merkel, Panos Kammenos le patron de la Défense, signait un accord
de coopérations avec Israël.
Alexis Tsipras que l’on présente comme le damné de la terre, en tout
cas de celle d’Europe, n’a pas que des ennemis. Pendant que son premier
ministre ferraillait avec Angela Merkel, Panos Kammenos, le patron de
la Défense, signait un accord de coopérations avec Israël. Kammenos,
ministre des armées, est au sein de gouvernement le représentant de la
minorité d’appoint qui a permis à Tsipras de gouverner le pays. Kammenos
est le dirigeant d’ANEL, le petit parti souverainiste des « Grecs
indépendants ». Le ministre de la Défense grecque vient de se rendre en
Israël où il a signé un document SOFA (Status of Forces Agreement) avec
son équivalent Moshé Yaalon.
Dans le sillage américain
Selon ce « traité », les forces israéliennes pourront s’entrainer en
Grèce et vice versa. Cet accord a vraiment un caractère exceptionnel
puisque seuls les Etats-Unis ont signé un tel échange avec Israël.
Yaalon a salué chaleureusement la collaboration entre la Grèce et son
pays « Nous apprécions grandement la coopération sécuritaire qui se
traduit par l’entraînement de nos soldats et officiers sur le territoire
grec. Nos États partagent des intérêts communs, car ils doivent faire
face aux conséquences de l’accord signé la semaine dernière entre les
grandes puissances et l’Iran. ».
Absolument pas pris de court Panos Kammenos a répliqué avec le même
enthousiasme : « Le peuple grec est très proche du peuple d’Israël.
Concernant notre coopération militaire, nos relations sont excellentes,
nous continuerons à les entretenir et poursuivrons les entraînements
communs. Le terrorisme et le djihad ne frappent pas que le Proche
Orient, mais également les Balkans et l’Europe. C’est la guerre. Nous
étions également très proches d’Israël pour tout ce qui est relatif au
programme de missiles de l’Iran. Nous nous trouvons à la portée de ces
missiles. Si un missile iranien se dirige vers la mer Méditerranée, cela
peut signifier la fin de tous les pays de la région. »
Et, le souffle court, la France attend la réaction de Mélenchon qui s’affirme un ami de la Palestine.
Source : MondAfrique