V.A. – French Synth Lovers Vol.2

Publié le 24 juillet 2015 par Hartzine

Frédéric Malki, la tête chercheuse du label serendip.lab, aurait-il achevé son exploration de la musique synthétique française des années 80 en sortant le deuxième volume de ses compilations French Synth Lovers ?

Le premier volume n’avait pas bénéficié d’une sortie vinyle, passant un peu inaperçu auprès des habitués des rééditions de french synth pop sur les labels américains Minimal Wave, Medical records ou bien encore Dark Entries. La tracklist de la première compilation créait un pont entre les années 80 et les années 2000, en faisant cohabiter par exemple Atom Cristal, le kraftwerk français (réédité sur Serendip l’année dernière) et Antony Maïovi, co-fondateur du label Giallo Disco qui pour masquer ses origines britanniques s’était rebaptisé Antoine Maïové.

Cette fois Frédéric est aux commandes d’une patrouille galactique qui est allée par monts et par vaux pour enquêter sur nos origines modulaires, redessinant ainsi la carte de France des bidouilleurs de potards dans une sélection pour le moins surprenante. Cette deuxième mouture est composée de dix titres dont la moitié sont des chansons absolument indispensables pour danser cet été… Fille Cosmopolite de Malvina Melville composé par Jay Alansky à qui l’on doit le Banana Split de Lio. Putaing Con des Los Gognococcos petite merveille absolue pour des parties de pétanque avec des boules en plastiques. On retrouve bien sûr les Cha Cha Guitry avec Un Dodo à Cannes, morceau inédit qui ne figure pas sur la magnifique réédition sortie l’année dernière sur Born Bad.

L’autre moitié de la sélection tend vers la cosmic disco. Trip, de Thierry Meyer, magnifique bande son SF entre Moroder et Carpenter. Charter de Benoît Hutin, superbe loop de basse qui rebondit sur elle même au milieu de synthés hallucinés. Android blues de XXe siècle, véritable boum de droïdes faisant des vagues avec les bras. Pour finir, Magazin Frivole de Serge Bienner, mélodie percutante qui surfe sur des météorites pendant près de huit minutes… Entre les mantras synthétiques et le clubbing en orbite, votre été sera aussi souple qu’une disquette !

Audio