Avis : J’avais dans l’idée, pour vous présenter mon avis sur cet intégral, de couper mon avis en deux, pour les deux tomes présents à l’intérieur (coupure française), mais je me suis dis que ça n’avait aucun sens, parce que la coupure elle-même entre les « deux tomes » n’a aucun sens. Du coup j’ai décidé de vous parler de ce livre dans son intégralité. J’ai beaucoup aimé ma lecture, une lecture dense et riche, remplis de personnages.
Beaucoup de personnes me disaient que je serais perdus, mais finalement je trouvais que ça allait. J’ai pris des notes sur les personnages, et je m’y retrouvais assez facilement. Les plus importants reviennent souvent en plus. L’histoire parle de trois familles (même quatre). La première c’est celle de Stark et c’est celle que j’ai préféré. J’ai adoré Ned et ses gosses, si parfois j’ai eu plus de mal avec Catelyn, je l’ai aimé aussi. Jon, Bran, Arya m’ont énormément touché, j’ai apprécié Robb et Rickon (pour le peu qu’on le voit), j’ai eu beaucoup beaucoup de mal avec Sansa, elle est véritablement énervante, j’avais envie de lui mettre des baffes, mais j’espère (je crois) qu’elle va évoluer. J’ai adoré les loups. La deuxième famille est celle des Lannister, alors là facile je les ai tous détesté (surtout Joffrey), sauf Tyrion. Tyrion est super intelligent, il a une façon de parler très franche et rentre dedans, il est hyper attachant et on sent qu’il est pas forcément d’accord avec les actes de sa famille. Ce n’est pas un Lannister, mais le roi étant marié à Cersei, je me dois d’en parler. Robert est des plus énervant, j’ai détesté son comportement, certes il est un peu enchaîné à un trône qu’il ne désire pas mais j’ai trouvé que sa façon de traiter Ned était assez minable. La troisième famille est celle de Targaryen (et des Dothrakis) avec Vyseris (sans doute le personnage le plus détestable du bouquin (et le plus stupide aussi)) et sa sœur Daenerys (qui a tellement de mérite, tellement forte) que j’ai adoré, ainsi que son évolution et son histoire.
Finalement la quatrième famille, c’est celle du Mur, ceux qui ne se mêlent pas aux jeux du trône mais ont une importance capitale, d’autant plus que de l’autre côté du Mur, les morts prennent vie et ça n’a pas l’air bien sympa. Et puis on s’attache aussi aux frères Noirs.
L’histoire en elle-même part dans tous les sens, intrigues, complots, et aussi naissance de magie tout doucement. Elle ne manque pas de rebondissements et d’actions, tout est également bien décrit, comme on change souvent de point de vue, c’est assez intéressant également, on voit l’histoire de différentes façons. Mais j’avoue qu’au bout d’un moment l’histoire me paraissait devenir lourde et j’avais du mal à m’y mettre, à me motiver à continuer. Je pense aussi que le style du traducteur est tout pourri (je tiens bien à dire que le massacre vient du traducteur et pas de l’auteur) et ajoute une lourdeur qui n’est, à mon avis, pas du tout utile. Du coup j’ai finis par un peu me lasser, même si j’ai continué à apprécier ma lecture j’étais moins à fond, disons.
Certains événements m’ont brisé le cœur, j’ai adoré ce qu’il se passe à la toute fin, et je lirai l’intégrale 2 prochainement (mais pas tout de suite, j’ai besoin d’un peu soufflé).
En bref une très bonne lecture, avec des personnages et un monde très bien décrit, des rebondissements, intrigues et complots, de la magie et même des trucs flippants par moment, dommage pour la traduction et les quelques lourdeurs à un moment. J’ai adoré tout de même.
Phrases post-itées (la plupart de Tyrion) :
« – Trop chaud, trop de bruit. Puis j’avais trop bu, et, si j’en crois mes éducateurs, il est malséant de dégobiller sur son frère. »
« La mort a quelque chose d’effroyablement définitif. La vie ouvre, elle, sur d’innombrables virtualités. »
« Et comment ! Si laid, chétif, contrefait soit-il, un gamin peut toiser le monde, du haut d’un dragon. »
« Si un homme se barbouille une cible sur le torse, il doit s’attendre que, tôt ou tard, quelqu’un y décoche une flèche. J’ai vu des cadavres plus spirituels que votre ser Alliser. »
« Garçon, fille…, répliqua Syrio Forel, tu es une épée, voilà tout. »
« – J’avais besoin de ton épée, répliqua Tyrion, pas de ton amour. »
Lecture commune : avec Swato