La reprise, la vraie (sauf si…)

Cette fois-ci, c'est la bonne. Vraiment. Une vraie reprise du sport. Avec un vrai objectif pour 2016: un retour sur distance half Ironman.

Man se foutait de ma gueule hier encore (entre autres, il passe ses journées à se foutre de moi), en me disant que j'entamais une reprise du sport tous les 6 mois. Toujours le mot pour plaire! La motivation personnifiée! Alors que lui fait pareil entre ses blessures au dos, au pied, et partout ailleurs...

Bon, ok, il n'a pas tort. Mais j'ai des super excuses depuis 2 ans quand même. Il est vrai que cela fait déjà deux ans maintenant que j'ai fait mon dernier triathlon, et deux ans et demi que j'ai fait mon dernier semi marathon. Le temps passe vite, ce n'est pas la vieille bique du bureau qui dira le contraire vu les stigmates qu'elle porte. Il est donc temps de se reprendre en main après un retour que je savais éphémère l'année dernière et avant que je sois aussi vieux et blessé que Man. Je débute un vrai chemin de croix retour maintenant. Pour 12 mois environ, selon si cette chienne de vie me fout un peu la paix ou non.

C'est que 2014 n'était pas une année pour s'entraîner... Et que le début 2015 a fait naître chez moi une nouvelle vocation: père à plein temps. Quand je rentre chez moi, je n'ai plus aucune envie de repartir. La seule envie que j'ai est de passer du temps avec mes femmes. Maintenant que nous avons un rythme régulier, et avec le soutien in conditionnel de ma femme, je suis prêt maintenant à revenir à l'entraînement.

Le vrai changement: une paternité qui trouve sa routine. Mais surtout, la femme de ma vie qui reprend elle aussi le sport. Rien que la semaine dernière, elle a couru 3 fois et nagé 1 fois. Son bonheur faisait plaisir à voir. Son sourire colgate blancheur détonait avec ses joues toutes rouges, chauffées par l'effort et le soleil de 17h, aux côtés de ses plus fervents supporters (notre princesse et mon auguste personne). Et comme nous pratiquons le même sport, et qu'elle est ma motivation, me voici au taquet déjà. C'est ma muse sportive, en plus d'être ma conscience. Et mon âme soeur.

Premier objectif: revenir à un temps potable sur semi marathon en octobre à Lyon. Je ne cours pas encore assez régulièrement, mais je reprends déjà les sorties longues. C'est dur, ça fait mal, les muscles piquent, j'ai soif, il fait chaud, et la neige elle est trop molle. Il faut aussi que je reprenne des vrais fractionnés, genre des 3×2000 ou 2×4000, à l'ancienne. Pour cela, il faut que je m'en sorte au bureau, c'est-à-dire que j'arrête de prendre les dossiers de ceux qui ne veulent pas bosser (la moitié de l'équipe donc...). Mais ça va venir, les objectifs approchant, la motivation grandissant, il va falloir être efficace.

Heureusement, grâce à la préparation du triathlon de Paris, j'ai repris le rythme en natation. Dommage que Man soit en sucre et qu'on ait pas pu concourir, j'étais chaud bouillant, d'autant qu'avec la température de l'eau, les combinaisons néoprènes étaient interdites. Cela aurait été amusant de voir les écarts de niveau en nage complète!!

Reste maintenant à suivre scrupuleusement mon plan d'entraînement CàP pour revenir ne serait-ce qu'à mon niveau de 2013. Première partie: le semi de Lyon. Puis entretien jusqu'à Noël avant d'attaquer un nouveau plan spécial semi pour un semi d'hiver (à déterminer). Enfin, y'aura plus qu'à passer à l'entraînement spécifique triathlon pour essayer de passer sous les 1h45 au semi sur le half. Il va donc falloir que je fasse, enfin, des enchaînements pour me préparer. J'ai été trop laxiste depuis mes débuts en triathlon sur cet aspect. C'est mal. Je le sais et je vais corriger le tir. D'autant que c'est pourtant LE entraînement clé en triathlon.

Et puis il faut que je reprenne le vélo, qui sera mon objectif majeur de progression cette année. Heureusement que j'ai un home trainer. Mais contrairement à LondsRunner ( clic), je n'en ferai qu'en hiver. Je ne veux pas finir déshydraté ni flétri comme la vieille bique du bureau. Bon ok, j'en ai fait un peu cet été sur mon balcon, mais je ne le conseille pas.

Et puis il faut que je nage régulièrement. Ne serait-ce que pour grapiller quelques secondes sur la course. Ou simplement sortir de l'eau tout frais comme un gardon.

Bref, il y a pas mal de travail. Mais je m'organise déjà et l'envie de se faire mal revient. Le plaisir aussi, malgré les kilos en trop et le manque de rythme. Y'a plus qu'à!!