Le volatile du mercredi oublie pourtant certaines autres gratifications reçues par Unibail, comme les conditions excellentes dans lesquelles il a récupéré l'espace Champerret dans le 17ème arrondissement ou encore les étranges publicités payées par le groupe dans le journal de propagande électoral d'Hidalgo. Dans un pays démocratique normal, cela aurait suffit à valoir à la future mairesse beaucoup d'ennuis. Mais nous sommes en France.
Reste le fond du problème : la collusion systématique entre la Voix de son Maire et les grands groupes privés qui peuvent l'aider à manipuler l'opinion. Ce rapport quasi-incestueux explique pourquoi, parmi de nombreux exemples, jamais au grand jamais, mis à part sur Delanopolis ou Atlantico, la question des 10 années passées par Hidalgo à l'Inspection du travail, au moment où elle était également première adjointe, conseillère régionale et secrétaire nationale du PS n'a été posée dans la presse. Ce cumul matériellement impossible d'activités lui a pourtant permis de prendre une imméritée retraite à 51 ans.
La perte de la mairie de Paris serait pire, pour l'appareil prédateur socialiste, que celle de l'Etat, davantage corseté par des règles qui limitent les abus. Pour tout démocrate authentique, l'expulsion de ces parasites enkystés dans un fromage est donc une nécessité d'ordre public et un combat de long terme ...