Ripley et Dorian vont me tuer. Ils ne voulaient pas que j'écrive cette note sous le prétexte parfaitement justifié que lorsqu'on participe à ce genre de blog, on fait en sorte de ne pas commettre les mêmes erreurs que les autres. C'est-à-dire, je cite Dorian hier soir (un peu moralisateur, je trouve): "se mettre en avant, se vanter, faire preuve de fierté mal placée"...etc. Mais, bon, ils m'aiment bien tel que je suis et ils savent parfaitement que je ne vais pas céder à leurs divagations sur l'humilité des vengeurs masqués... Je ne suis pas Batman.
Donc, un certain Frédéric Ploton, écriveur en série, d'après ce que j'ai compris, et auteur d'un roman (Son parfum, senti par pas grand monde) à la joie de posséder une chronique dans Le Magazine des Livres. Livres et Internet (la sélection), ça s'appelle. Vous l'avez compris, il propose de résumer en quelques lignes différents blogs littéraires.
Et, nous concernant, ça donne cette brillante analyse:
Je dois dire que c'est bien vu. Il est bon d'être un peu compris, quand même.
Monsieur Ploton, vous qui allez lire cette note, (je suppose) j'ai mis un lien sur votre blog, sur le magazine auquel vous collaborez et sur le site où le tout venant peut acheter votre livre ("comédie romantique", dites-vous)... j'espère que vous avez compris que nous ne nous devons plus rien, à part peut-être un grand merci.
Note aux lecteurs: Voilà, j'en ai profité pour pointer du doigt un comportement qui est fréquent dans notre beau milieu: l'échange de bon procédé. C'était cadeau.
(Rip et Dorian, n'effacez pas mes écrits du jour... Je surveille !)
Rastignac