L’incendie, c’est un court échange de lettres entre deux amis, vivant l’un en Argentine, l’autre à Belgrade, qui se remémorent les événement de la guerre d’ex-Yougoslavie. Un auteur pour chaque protagoniste, c’est aussi le jeu de deux amis écrivains qui tentent de tracer la route ensemble sans trop savoir où ils vont… et le récit s’en ressent un peu trop malheureusement. J’ai cherché longtemps les grands gros mots dont je parlais plus haut. Que nenni ! Ils n’y sont point, ou alors beaucoup trop rapidement évoqués. Quand finalement le récit trouve sa trame, son objet, son but, les lettres s’achèvent et laisse le lecteur sur sa faim.
Je n’y ai pas cru. Je ne désespère pas pour autant, je me suis déjà procurée La nuit tombée d’Antoine Choplin sur les conseils assurés de mon libraire et j’attends les vôtres pour découvrir Hubert Mingarelli dans toute sa dimension.
Quant à Dov Lynch ? Il m’a laissé de marbre… L’avez-vous déjà lu ?
L’incendie – Antoine Choplin et Hubert Mingarelli
La Fosse aux ours, 2015, 80 p.
Challenges concernés
(cliquez sur les images pour les détails)