L’incendie – Antoine Choplin et Hubert Mingarelli

Par Moglug @Moglug

J’avais adoré Les gouffres d’Antoine Choplin, en particulier la première nouvelle du recueil, et je me faisais une joie de découvrir les écrits de son ami Hubert Mingarelli grâce à ce roman épistolaire à quatre mains. J’ai eu vent de cet ouvrage lors de la dernière édition du Festival du livre de Bron, j’ai pu y entendre en conférence les deux auteurs accompagnés d’un troisième larron irlandais, Dov Lynch. Tous trois attablés sur leur estrade, approuvés par la journaliste, ils ont su me convaincre par l’usage de grands gros mots sans consensus sur le sens de la littérature et tutti quanti. Il me fallait me faire un avis !

L’incendie, c’est un court échange de lettres entre deux amis, vivant l’un en Argentine, l’autre à Belgrade, qui se remémorent les événement de la guerre d’ex-Yougoslavie. Un auteur pour chaque protagoniste, c’est aussi le jeu de deux amis écrivains qui tentent de tracer la route ensemble sans trop savoir où ils vont… et le récit s’en ressent un peu trop malheureusement. J’ai cherché longtemps les grands gros mots dont je parlais plus haut. Que nenni ! Ils n’y sont point, ou alors beaucoup trop rapidement évoqués. Quand finalement le récit trouve sa trame, son objet, son but, les lettres s’achèvent et laisse le lecteur sur sa faim.

Je n’y ai pas cru. Je ne désespère pas pour autant, je me suis déjà procurée La nuit tombée d’Antoine Choplin sur les conseils assurés de mon libraire et j’attends les vôtres pour découvrir Hubert Mingarelli dans toute sa dimension.

Quant à Dov Lynch ? Il m’a laissé de marbre… L’avez-vous déjà lu ?


L’incendie – Antoine Choplin et Hubert Mingarelli
La Fosse aux ours, 2015, 80 p.


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