La société était plus traditionnelle et ces discours théâtraux, filmés, carburaient à l'émotion qui sortirait de nos télés, de nos radios et qui viendraient rejoindre nos raisons.
Il y a aussi cette tactique de donner une bonne ligne par jour aux médias. Une ligne positive, gagnante, qui donnerait de notre candidat une meilleure image.
Donald Trump veut devenir Président des États-Unis.
Il fait actuellement le contraire.
Une connerie par jour.
Ce devrait être fort excitant, avec autant de candidats, que de se magasiner un chef quand on est partisan du parti Républicain. Et pourtant, le diable est pas mal aux vaches dans le Gran' Ol' Party.
Jeb traîne le nom de son frère qui a eu un séjour qui a fait tache d'huile à la présidence. Chris Christie, pour sa part, est un véritable intimidateur et est-ce que les États-Unis ont réellement besoin de renvoyer davantage cette image dans le monde? Bobby Jindal a fait un clown de lui-même avec ses multiples déclarations contre la mariage gay en Louisiane.
Donald Trump?
Ben c'est la crème de la connerie.
"Populaire" et "populisme" évoquent tous deux d'être "connus de tous". Ça ratisse donc, assez large avec comme avantage le poids de la masse. Peut-être que l'équipe de Donald Trump a d'abord pensé que sa popularité télé le mènerait loin comme un Ronald Reagan l'avait déjà fait.
Mais Donald, Twitter aidant, a un petit côté impulsif qui lui nuit,
Sa vision de la politique étrangère est assez binaire: win or lose. Sur la Chine, on lui a demandé sa vision des relations étatsunienne avec la Chine, il a répondu "quand était la dernière fois qu'on a eu le meilleur sur la Chine dans un échange commercial? Je bats la Chine tout le temps! Tout le temps!".
Je parie que la Chine sera la première à vouloir lui serrer la main si il est élu chef du parti Républicain.
Trump est un accro de Twitter et parmi les sujets qu'il a traité, il y a de multiples accrochages verbaux et forts déshonorants entre lui et Bill Maher ou Rosie O'Donnell, mais aussi des conseils à Robert Pattinson de larguer sa copine Kristen Stewart qui "l'aurait trompé". Il a aussi dit d'Ariana Huffington, éditrice et héritière du journal du même nom, qu'elle était laide de l'intérieur comme de l'extérieur et qu'il comprenait que son mari l'ai quittée pour un homme. Grow up, Don.
Donald a aussi réussi l'exploit de se mettre à dos toute la communauté hispanique des États-Unis en associant la plupart des émigrés de cette communauté à des violeurs, des bandits, des drogués et des ratés. Bon flair politique, Don.
Poser la question c'est y répondre.
Mais trop vite, on rira jaune.
Cette Amérique influence la nôtre.
Merci de flusher le Trump.