Une alien est venue chanter aux Nuits de Fourvière, hier soir. Il faisait même encore jour quand elle est arrivée sur scène. Elle était tout de jaune vêtue et arborait un joli masque. Elle a même entraîné 17 musiciens avec elle. Bref, on a vu Björk aux Nuits de Fourvière.
En fait, raconter le concert nous semble vraiment impossible, alors on ne va pas dévoiler grand-chose. A part qu’on a été subjugué du début à la fin par la prestance tant vocale que scénique de Björk. Forcément, elle s’est aussi entourée de très bons musiciens (10 violons, 5 violoncelles, un percu et un calé à son ordinateur). Certains visuels suivaient la musique au millimètre près… On a aussi découvert son dernier album sur scène et d’ailleurs, il a l’air plutôt chouette.
On est hypnotisé du début à la fin. On a droit à des feux d’artifices sur certains morceaux et même de la pyrotechnie. On sent la chaleur venir de la scène. On se dit que sous sa robe jaune et son masque, Björk ne doit pas avoir froid. Et pourtant cela ne l’empêche pas de bouger pendant le concert. Pour être honnête, on s’attendait à voir une artiste en retrait mais pas du tout. Elle explore tous les recoins de la scène tout en chantant d’une puissance incroyable.
En fait, si on devait trouver une chose à redire sur ce concert, ce serait peut-être le rappel, d’une seule chanson. Björk quitte la scène en courant. On se prend la réalité en pleine face en 2 secondes. Mais ça veut dire que pendant 1h45, on en a pris plein les yeux et les oreilles et qu’on était bien à l’aise dans le cocon de l’islandaise farfelue.
[Autre bémol : les coussins étaient sûrement interdits par la demoiselle mais rester assis sur des gradins brûlants pendant 4h, ça brûle, même à travers un jean. Aïe aïe.]