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Critiques Séries : Royal Pains. Saison 7. Episodes 4 et 5.

Publié le 20 juillet 2015 par Delromainzika @cabreakingnews

Royal Pains // Saison 7. Episodes 4 et 5. The Prince of Nucleotides / Voices Carry.


Boris n’a jamais été le méchant que j’aurais aimé qu’il soit au départ. Quand on nous a introduit le personnage de Boris dans la première saison de la série alors qu’il gardait des requins dans une partie secrète de sa luxueuse villa des Hamptons, je m’attendais à ce qu’il soit une sorte de grand méchant comme dans un bon James Bond. Il cachait en tout cas suffisamment de choses pour que l’on ait envie d’y croire. Avec ces deux épisodes, Evan va encore une fois avoir envie d’enquêter sur Boris. Si c’est quelque chose que l’on a déjà pu voir précédemment dans la série (lors de la première saison), je trouve que c’est assez sympathique. Surtout que le cliffangher de fin de « Voices Carry », donne curieusement très envie de voir la suite. On sait bien que cela ne doit pas cacher grand chose de très vilain et que cela va juste permettre de faire entrer Evan (et Hank) dans l’un des multiples secrets de Boris mais j’ai adoré la façon dont il se met à enquêter, trouver une solution pour pouvoir utiliser la télécommande magique, etc. Et la série ne va pas nous décevoir de ce point de vue là. Bien au contraire. Avec « The Prince of Nucleotides », Hank traite avant tout un patient transgenre. C’est quelque chose de rare en télévision et je trouve que de la part de Royal Pains c’est très intelligent que de traiter un tel cas médical.

Surtout qu’en plus de ça, c’est même assez prenant. Il y a suffisamment de tension pour soutenir un cas médical qui, dans le fond, reste très classique et ne renouvelle pas forcément le genre. La seule originalité était d’avoir un personnage transgenre. Mais pendant ce temps, il faut bien que la série ait quelques problèmes avec d’autres personnages. Je parle bien entendu de Jeremiah. Je n’ai pas été vraiment fan de cette histoire de gala de charité avec Evan. Je pense que Jeremiah est, comme Diva, un personnage qui n’a pas besoin d’être dans cette série et donc la série n’a pas besoin. Surtout que les problèmes de Jeremiah (accentués par le cliffangher de fin) n’ont pas de grand intérêt pour nous. Heureusement que Evan a Paige (ou pas). Leur histoire de parentalité commence là aussi à tourner un peu en rond et ce n’est pas l’aspect le plus intrigant de cet épisode. Le problème c’est que Royal Pains tente de créer tellement de zones de confort qu’au bout d’un moment, on ne voit plus vraiment où est-ce qu’ils veulent en venir. Ce n’est pas Divya et le Prince Quami qui vont me faire changer d’avis de toute façon. Avec « Voice Carry », les choses sont un peu différentes alors que l’épisode chamboule vraiment le quotidien des personnages. Que cela soit Hank, Evan ou même Paige et Divya. Tous les personnages ont des choses intéressantes à nous dire.

Hank accompagne Olympia à Manhattan. Vanessa Williams n’a plus rien eu en télévision après l’arrêt de Desperate Housewives. C’est comme si son rôle dans la série de Marc Cherry l’avait complètement supprimé des radars. Dommage car je trouve que c’est une actrice qui a toujours su rester fidèle à elle-même. Même si elle ne retrouvera probablement pas de rôle comme celui qu’elle a incarné dans Ugly Betty pendant 4 ans, de la revoir ici, radieuse, était une agréable surprise. Outre les petites manigances de Boris et l’enquête que mène Evan dessus, Divya reçoit une visite surprendre de… Raj. Ce dernier était l’un des personnages que je détestais le plus dans cette série et pourtant, je trouve qu’ici cela fonctionne très bien. Peut-être car cela permet aussi de rappeler là aussi d’autres saisons plus réussies de la série que celle-ci. En jouant la carte de la nostalgie, Royal Pains réussie donc à m’intéresser un peu plus à ses personnages. Raj n’était pas nécessaire au fond. Finalement, ces deux épisodes de Royal Pains tentent d’offrir un peu d’air frais à une série qui en manquait cruellement. Elle avait besoin de se renouveler et de ce que l’on peut voir dans cet épisode, c’est peut-être enfin le cas.

Note : 5/10 et 7/10. En bref, pour une fois qu’un épisode de Royal Pains fonctionne sur moi…


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