La ville de Phnom Penh est incroyablement agitée. Dans tous les sens circulent voitures, tuk tuk, vélos et scooters. En tant que piéton, il faut du courage pour traverser les rues : on respire un bon coup et on avance sans s’arrêter. Les scooters vous éviteront, sauf si vous interrompez votre traversée.
Pendant notre semaine dans la capitale cambodgienne, nous avons été sollicités par les chauffeurs de tuk tuk une vingtaine de fois par jour. Malheureusement pour eux, nous préférions marcher dans la rue, sauf lorsque par 35°C, il nous était impossible de faire 100 mètres sans être absolument à bout de souffle.
Musée national
Le musée national vaut le détour puisqu’on y découvre l’histoire de l’art khmer : de la préhistoire à la période post-angkorienne. Il regroupe des scupltures, des céramiques, des bronzes, etc.
Pour info :
Le nouveau salaire minimum d’un montant mensuel de 128 dollars, est entré en vigueur le 1er janvier 2015. Selon les prévisions de l’Organisation internationale du travail, il devrait entraîner une augmentation du salaire moyen dans l’industrie du vêtement de 183 à 217 dollars (lire l’article de l’ONU ici).
Ça remet les choses dans leur contexte.
Palais Royal
Ce qui m’a le plus éblouie à Phnom Penh reste le Palais Royal. Je ne m’attendais à rien, peut-être à voir un bâtiment avec quelques explications sur la vie du roi et du coup, la surprise a été totale.
Après nous être acquitté des frais d’entrée (6 $ par personne), nous avons pénétré dans l’ensemble royal.
Le Moon
Après les visites, il était l’heure pour nous de nous rafraîchir. Les températures au Cambodge au mois de juillet sont extrêmement élevées et nos corps d’européens ont toujours du mal à s’habituer à la chaleur.
Sur la terrasse du Moon, bar lounge à l’occidental, nous avons pu admirer la vue sur le Mékong, la vue sur le temple bouddhiste Uonalom Pagoda, mais également observer les Cambodgiens en train de faire leur sport quotididen vers 17h.
Street Food et Street Art
Depuis que nous sommes arrivés au Cambodge, nous n’avons pas ressenti de manque de nourriture occidentale.
Nous essayons de manger le plus possible de repas khmers (un régal!) que nous trouvons directement dans la rue.
Les fameux food truck qui font un tabac en Europe n’ont rien inventé.
Comme au Vietnam, les restaurants de rue offrent, à des prix imbattables, des mets délicieux.
Ce que vous trouverez beaucoup en allant au Cambodge sont les sandwichs khmers : baguette (lors de la colonisation, les Français ont au moins apporté une bonne chose) + morceaux de porc + légumes = un DÉLICE!
Bien sur, tous les estomacs n’accepteront pas cette nouvelle cuisine et les nôtres ont eu un peu de soucis à s’habituer au début!
À Phnom Penh, il n’est pas rare d’admirer des tags dans la rue, certains réalisés par des Cambodgiens, d’autres par des Occidentaux.
La ville de Phnom Penh se visite en trois jours. Nous y sommes restés une semaine. Nous avons donc bien pris le temps de visiter, mais également de rencontrer les habitants afin de mieux nous intégrer dans la vie cambodgienne, d’apprendre la culture et de connaître les basiques de la langue.
La prochaine ville visitée : Battambang et ses maisons coloniales. Un joli coup de coeur pour l’ambiance, la proximité avec les habitants et les alentours splendides.
À découvrir dans une semaine dans le prochain article!