Grosse journée pour Fabien DE SANS NICOLAS et Michel DESTOT, hier les deux hommes se sont opposés sur les ondes de France Bleu Isère en début de soirée et à 22h30 sur FR3.
Les sujets intéressants, la vie des Grenoblois ont été évoqués par les deux hommes, on a senti deux hommes déterminés, documentés sur des sujets sensibles.
Michel DESTOT, dont le bilan financier est remis en cause par les grenoblois suite aux articles des excellents magazines: CHALLENGES et CAPITAL, a tenté de défendre pied à pied sa position, mais les chiffres sont là, une dette par habitant de 2500 € et une pression fiscale qui augmente alors qu' elle baisse partout ailleurs, un centre ville en train de mourir asphyxié, les entrées de Grenoble où plutôt les embouteillages aux entrées de Grenoble...
Quelque soit la qualité de débatteur de Michel DESTOT, sa position est difficile à tenir, arguer de la situation trouvée lors de son arrivée à la Ville pour expliquer ses chiffres est de 'l'archéologie budgétaire', l'image fait sourire, mais en deux mots, elle explique tout, quand tout va bien c'est grâce à moi et quand ça coince c'est de la faute à l'Etat !
Et ça, ce sont les deux phrases chocs de Fabien DE SANS NICOLAS, qui s'est présenté comme le visage du renouveau pour Grenoble, il s'est déterminé comme n'étant pas l'héritier des errances des générations politiques précédentes, dont fait partie Michel DESTOT et son prédécesseur.
Réponse? Dimanche 9 Mars devant les urnes.