Se renouveler de manière constante est un travail de longue haleine qui peut parfois nous causer moult tracas. La fainéantise prend le pas sur notre détermination et l’hiver nous parait beaucoup plus propice à l’hibernation. Mais ne soyez pas déçu. Les couturiers vouent leur temps à l’élaboration de pièces qui réchaufferont cette saison.
La femme Yiqing Yin fait peau neuve en hiver. En s’extirpant des vestiges d’une garde de robe ennuyeuse, elle choisit de se livrer pleinement et d’embrasser ce clavaire qui se prolonge de plus longtemps. Afin de se détacher de cette peau indélicate, elle se frotte aux matières les plus nobles.
En plus d’une soie dévorée qui fait écho au processus de mutation reptilien, des écailles découpées ont été ajoutées au graphisme de ces deux tenues afin d’accentuer la ressemblance avec le serpent. Les similitudes sont si frappantes que l’on association des deux donnent naissance à une matérialisation sensuelle de la femme.
Faire un rapprochement entre le le serpent et la femme peut paraitre peu flatteur, mais la créatrice réussit à envelopper ces silhouettes en corps sensuel. La femme Yiqing Yin est vive et sait jouer de ses charmes, elle saura se tortiller avec grâce pour faire fondre sa moitié.