Jour 2 / Tag 2 / Giorno 2
Notre deuxième journée de festival commence par une sieste. Pour notre défense, ce fut très physique, car épris d’un sentiment d’aventuriers nous crapahutâmes à travers monts pour éliminer les toxines. Nous sommes assez fiers de notre réactivité car entre le réveil au bruit des glaçons et le moment où nous mettons notre nez dehors, ce ne sont que quelques heures qui se sont écoulées. Equipés, hé, d’la tête au pied, hé, WhoTheFuckAreYou all star ici c’est danger – quand t’as oublié tes gants. Une fois sur place, surpris par l’agitation extérieure, le Moon a des airs de fin de soirée alors qu’il n’est est encore que samedi. Une fois dans la fournaise, cela se confirme, le son d’Ellen Allien tape dur, pas autant que la mère tape dur, notre voisine cougar de palier, mais presque. A cette heure-ci, exit le combo
Nous pensions que c’était un coup de bol, mais le son est vraiment exquis. Ni trop, ni trop peux, vraiment, nous avions envie de chialer tellement l’équilibre sonore était proche de la perfection. Bon, d’un autre côté, la régie son / lumière occupait 1/3 de la salle alors, normal (mais de quelle mauvaise foi faisons nous preuve !). D’ailleurs, fidèle à notre première impression, l’aspirateur a été passé sur la moquette, propre en ordre.
Cette fin de soirée sera très germanophone puisque Chris Liebing prendra le relai afin de finir le job. Producteur et DJ des labels tonitruants CLR et Spinclub Recording, cet adepte de techno au sens le plus pur du terme sévit sur la scène musicale de Francfort depuis le début des années 90 (pas de soucis au niveau chronologie, c’est à peu près à cette période que tout à commencé en Europe). Chris Liebing c’est un peu la valeur sûre. En effet, car difficile de se tromper lorsque nous avons en face de nous, l’un des premiers DJ ayant exploré l’infinie mesure de la digitalisation de la musique comme l’explique si bien sa
Le pari des organisateurs et programmateurs est réussi. Vous le remarquerez vous-même, les programmations musicales et sonores des festivals de cet été, encore plus que les années précédentes, est très orienté vers le digitalisé, le numérique, le technologique avec une association sons & images constante. Il y avait du beau monde au Caprices Festival et nous pouvons allégrement et sans rougir féliciter les audacieux qui nous ont offert de virage technoïde à 360, ainsi que le gars qui a passé l’aspirateur sur la moquette.