Les scientifiques de la Thomas Jefferson University, de la Cleveland Clinic, de la Mayo Clinic, des Universités du Michigan, de Californie (UCLA), de la Columbia et de GenomeDx Biosciences, une biotech spécialisée dans le développement de traitements du cancer de la prostate, ont peut-être, avec cette découverte, trouvé le moyen de prévenir la propagation du cancer à partir du site de la tumeur d’origine.
L’étude a porté à la fois sur l’animal et des biopsies de plus de 200 patients atteints de cancer de la prostate.
- Les chercheurs montrent d’abord, sur la souris, modèle de cancer de la prostate, et dont les tumeurs étaient surveillées par imagerie en temps réel,
- Ensuite, les chercheurs constatent, chez les 232 patients participants atteints de cancer de la prostate, que plus les niveauxd’ADN-PKcs sont élevés, plus le risque (ou le stade) de progression du cancer est avancé.
En conclusion,
- ADN PKcs est confirmée comme une protéine qui induit la progression du cancer de la prostate et sa propagation.
- Des niveaux plus élevés d’ADN PKcs dans une biopsie de cancer de la prostate sont un facteur prédictif indépendant du risque de métastase, de récurrence et de mauvais pronostic (faible survie).
– Enfin, inhiber ADN PKcs apparaît comme une nouvelle piste thérapeutique prometteuse. Il reste néanmoins encore à démontrer qu’un inhibiteur de l’ADN-PKcs aurait le même résultat chez l’homme.
Source: Cancer Cell July 13 2015 DOI:10.1016/j.ccell.2015.06.004DNA-PKcs-Mediated Transcriptional Regulation Drives Prostate Cancer Progression and Metastasis