Air-English est une société basée en Belgique et en Espagne (Barcelone) dont l’activité principale est d’évaluer le niveau d’anglais de tous les personnels navigants et non-navigants. Elle organise des sessions partout dans le monde, principalement en Belgique et en France, en Pologne et au Portugal. Les candidats pilotes peuvent passer l’examen FCL .055. Les contrôleurs peuvent tenter l’ELPAC certifiant un niveau OACI 4 minimum. Les mécaniciens avion peuvent faire valider un niveau d’anglais comme les agents de piste. Les communications en langue anglaise sont primordiales pour les pilotes et contrôleurs. Le facteur humain est désigné comme cause unique dans presque 8 crashs aériens sur 10. Il est aussi clairement établi que la communication radiotéléphonique en anglais est majoritairement mise en cause pour les non-natifs et ferait même partie des cinq premières causes d’accidents d’après un rapport de la Flight Safety Foundation. Réussir à la qualification de radiotéléphonie FCL .055 ou à l’examen d’anglais OACI ELPAC n’est pas seulement un objectif qui permet de valider les cases XII et XIII de la licence de pilote de la DGAC. C’est aussi un progrès pour la sécurité des vols car tous les navigants sont concernés un jour ou l’autre. Aussi, on oublie souvent que toute station radio peut être sollicitée pour relayer une communication radio en cas de défaillance d’une station ou pire en cas de situation de détresse ou même d’urgence. Que fait-on si la station radio à secourir ne sait pas parler français? Il n’ont qu’à parler français me direz-vous. Après tout, le français est une des langues officielles de l’OACI. C’est sans doute injuste mais ce qui est en vigueur en France et dans de nombreux pays ne l’est pas dans les pays anglophones mais c’est un autre débat qui sera peut-être développé plus tard ici car en évolution. Des protestations ont été émises pour faire valoir la place des autres langues officielles: le français d’abord mais ce pourrait être le cas pour l’arabe, le chinois, l’espagnol et le russe. D’après les retours d’expérience de l’examen FCL .055 proposé par Air-English, il semblerait qu’il soit un peu plus facile que l’examen proposé par la DGAC. Il ne faut pas croire toutefois que cela soit partie gagnée puisqu’il y a aussi des échecs et quelques questions ardues. Le format de cet examen est peut-être un peu plus facile en ce qui concerne l’écoute mais l’expression orale y est soigneusement évaluée même si l’anglais des procédures est un peu allégé car les pilotes VFR sont testés comme les pilotes IFR. Il n’y a donc pas de distinction IR/VFR comme cela se fait dans les centres d’examens de la DGAC, le champ d’évaluation couvre l’anglais général et aéronautique conformément à l’échelle de notation de l’OACI (ICAO English Language Proficiency Rating Scale). Les examinateurs alternent conversations et vol fictif agrémenté de situations inhabituelles. Les aéroclubs peuvent demander à organiser des sessions privées et les examinateurs peuvent venir sur place évaluer les niveaux d’anglais des candidats ce qui fait qu’en fin de compte, même si le tarif de la session par candidat est un peu plus élevé, on peut s’y retrouver s’il fallait prévoir des frais de déplacement. Il semblerait que les retours d’expérience soient très satisfaisants. Un travail de professionnels pour des professionnels ou amateurs. Les niveaux OACI 4, 5 et 6 peuvent être validés et Air-English ne se contente pas d’évaluer uniquement les pilotes et contrôleurs puisque des évaluations sont proposées avec certification pour les agents de piste et les mécaniciens aéronef de la Part 66 B1 vecteur & B2 système. Voir le lien ici. Ci-dessous une vidéo en anglais pour résumer, en quoi consiste l’examen ELP FCL .055(D):
Air-English est une société basée en Belgique et en Espagne (Barcelone) dont l’activité principale est d’évaluer le niveau d’anglais de tous les personnels navigants et non-navigants. Elle organise des sessions partout dans le monde, principalement en Belgique et en France, en Pologne et au Portugal. Les candidats pilotes peuvent passer l’examen FCL .055. Les contrôleurs peuvent tenter l’ELPAC certifiant un niveau OACI 4 minimum. Les mécaniciens avion peuvent faire valider un niveau d’anglais comme les agents de piste. Les communications en langue anglaise sont primordiales pour les pilotes et contrôleurs. Le facteur humain est désigné comme cause unique dans presque 8 crashs aériens sur 10. Il est aussi clairement établi que la communication radiotéléphonique en anglais est majoritairement mise en cause pour les non-natifs et ferait même partie des cinq premières causes d’accidents d’après un rapport de la Flight Safety Foundation. Réussir à la qualification de radiotéléphonie FCL .055 ou à l’examen d’anglais OACI ELPAC n’est pas seulement un objectif qui permet de valider les cases XII et XIII de la licence de pilote de la DGAC. C’est aussi un progrès pour la sécurité des vols car tous les navigants sont concernés un jour ou l’autre. Aussi, on oublie souvent que toute station radio peut être sollicitée pour relayer une communication radio en cas de défaillance d’une station ou pire en cas de situation de détresse ou même d’urgence. Que fait-on si la station radio à secourir ne sait pas parler français? Il n’ont qu’à parler français me direz-vous. Après tout, le français est une des langues officielles de l’OACI. C’est sans doute injuste mais ce qui est en vigueur en France et dans de nombreux pays ne l’est pas dans les pays anglophones mais c’est un autre débat qui sera peut-être développé plus tard ici car en évolution. Des protestations ont été émises pour faire valoir la place des autres langues officielles: le français d’abord mais ce pourrait être le cas pour l’arabe, le chinois, l’espagnol et le russe. D’après les retours d’expérience de l’examen FCL .055 proposé par Air-English, il semblerait qu’il soit un peu plus facile que l’examen proposé par la DGAC. Il ne faut pas croire toutefois que cela soit partie gagnée puisqu’il y a aussi des échecs et quelques questions ardues. Le format de cet examen est peut-être un peu plus facile en ce qui concerne l’écoute mais l’expression orale y est soigneusement évaluée même si l’anglais des procédures est un peu allégé car les pilotes VFR sont testés comme les pilotes IFR. Il n’y a donc pas de distinction IR/VFR comme cela se fait dans les centres d’examens de la DGAC, le champ d’évaluation couvre l’anglais général et aéronautique conformément à l’échelle de notation de l’OACI (ICAO English Language Proficiency Rating Scale). Les examinateurs alternent conversations et vol fictif agrémenté de situations inhabituelles. Les aéroclubs peuvent demander à organiser des sessions privées et les examinateurs peuvent venir sur place évaluer les niveaux d’anglais des candidats ce qui fait qu’en fin de compte, même si le tarif de la session par candidat est un peu plus élevé, on peut s’y retrouver s’il fallait prévoir des frais de déplacement. Il semblerait que les retours d’expérience soient très satisfaisants. Un travail de professionnels pour des professionnels ou amateurs. Les niveaux OACI 4, 5 et 6 peuvent être validés et Air-English ne se contente pas d’évaluer uniquement les pilotes et contrôleurs puisque des évaluations sont proposées avec certification pour les agents de piste et les mécaniciens aéronef de la Part 66 B1 vecteur & B2 système. Voir le lien ici. Ci-dessous une vidéo en anglais pour résumer, en quoi consiste l’examen ELP FCL .055(D):