L'auteur d' Epouses et concubines livre ici ses souvenirs d'enfance dans la ville de Suzhou à la fin de la révolution culturelle. Il évoque sa première bicyclette, son poisson rouge, sa rue et sa marchande de glace, des légendes autour des rivières, le cinéma en plein air, des femmes emblématiques du quartier mais aussi les privations, l'école...
Par la suite, une réflexion sur l'écriture filtre dans les pages, l'auteur s'interrogeant sur la part autobiographique que met un écrivain dans ses romans.
"Par sa force, la fiction agit comme un filtre sur l'eau contenue dans le verre de la réalité pour en faire un verre d'eau pure. Ce verre d'eau purifiée, l'auteur le tient en main, et dans une certaine mesure, il en fait un élixir magique, qui prolonge indéfiniment la vie de son écriture." p. 120
Puis pour finir il dresse quelques portraits des commerçants du quartier.
nsemble reste assez décousu, les nouvelles sont très courtes, et malheureusement, certaines sont sans grand intérêt. Une petite déception.
Présentation chez Picquier.
D'autres avis mitigés également chez Babélio
Merci à l'éditeur.