Le pitch sur Twitter aka Twitpitch

Publié le 04 juin 2008 par Lilzeon

Stowe Boyd, consultant-évangéliste-gourou, a fait parler de lui récemment avec un article intitulé “Twitpitch is the future”. Extrait :

Basically, I want companies to get their story down to a one-liner ‘escalator’ pitch — like 10 seconds long — which is going to force them to drop the superlatives and buzzwords and get to the heart of the matter.

Cette lubie part du principe que le temps est la valeur la plus rare pour les professionnels. En forçant les prestataires, solliciteurs, ou demandeurs de quelconque nature, à être concis et précis, celui qui est contacté gagne donc en rapidité.

A la base, le concept repose sur une idée de Aaron Brazell :

Twitter pitching is a form of pitch that requires succint “what does this mean for me” kind of pitching. It is the ultimate efficiency of words. You have 140 characters or less to tell me why your pitch matters to me or my readers. Please include a means of contacting you. This is included in your 140 characters. If you send successive pitches, you will likely be ignored, unless it’s obvious that the first pitch was a case of “accidental send”, etc. This form of pitching does not mean I’m being a diva. It means that my time is valuable, and you want a piece of it. It’s good practice for you, and delivers your pitch in a format I want. Win-win.

Twitter n’est pas la révolution derrière cette tendance. La vraie révolution est en fait un retour à la notion de core competence, telle que développée par Prahalad et Hamel dans leur ouvrage “Competing for the future”. Leur propos est de dire qu’une entreprise devrait pouvoir se résumer en 2 lignes, en décrivant son noyau, son essence, qui lui permet d’être plus compétitive, ou tout du moins de savoir où elle est la plus efficace.

Une core competence peut par exemple être une technologie originale, qui ouvre de nouvelles portes dans de nouveaux marchés, qui est difficile à reproduire par la concurrence, ou qui augmente de façon significative la valeur perçue d’un produit par un consommateur final. C’est ce dernier argument qui semble fondamental dans ces twitter-pitches : comme on est de plus en plus user-centric, on veut comprendre le plus rapidement possible ce qui ajoute un poco de valor.