18 juillet 2014, voici 365 jours écoulés. Ce soir-là, (en fait dans la nuit du 18 au 19), je te disais bonne nuit… Sans savoir que ce bonsoir, serait le dernier. Un au revoir sans le savoir. Je fermais la porte, pour la rouvrir quelques heures plus tard et y découvrir un corps, le tien maman… Inerte, dans une position qui ne m’interpella pas au premier abord… Quelques paroles, pour te dire que tu aurais pu éteindre la TV, la lumière avant de t’endormir…
Je débarrasse ton plateau (table), et je m’éclipse. Une bonne heure passe, je reviens car Guerda, ton auxiliaire de vie, est arrivée. Elle te parle, tu ne lui réponds pas. Je l’entends t’appeler par ton prénom…
Marielle, Marielle ?
Je viens vers ta chambre, et je dis Maman ? Tu ne bouges pas, alors j’avance et cette fois je saisis ton bras. Tu es froide, j’en ai le sang glacé, je ne peux décrire la sensation qui me traverse à cet instant. Je comprends tel un éclair me traversant, la réalité. Je me retourne vers Guerda qui a compris tout autant que moi. Je saisiss le téléphone, je compose le 18…
Mais il est trop tard, tu es partie. Je te disais bonne nuit quelques heures plutôt. Je regardais la TV avec toi. Harry faisait des siennes comme bien souvent, lui qui t’amusait tant. Je savais bien que cela n’allait pas trop ces derniers jours, que la maladie avait franchi encore une étape. Mais qui aurait pu deviner ? Le cœur a eu raison de toi, de nous, de la vie… Ce même cœur qui fait la vie et qui l’arrête également. La maladie, la sclérose en plaques, ennemie des temps modernes que cette saloperie t’ayant privée de tes jambes lors de ces quatre dernières années.
Un an est passé, entre temps, tu es devenue mamie. Tu le savais peu avant de partir que tu allais l’être. Ce petit bonhomme qu’aujourd’hui, je suis sûr que tu surveilles, toi qui est parmi les étoiles désormais.
Un 19 juillet, triste jour d’anniversaire… Pas de tombe pour te parler. Alors chaque jour mes mots sont pour toi. Aujourd’hui cet écrit, sur ce blog, dont je te parlais de temps en temps…
A toi Maman, je ne t’oublie pas…
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