Je commence à sortir, enfin, d’un mois et demi de santé défaillante, et donc, mauvais temps aidant, d’une humeur maussade, d’un renfermement sur soi et de peu de sorties. Cela m’a obligé notamment à interrompre les activités physiques que j’avais entamé en Mars avec l’espoir (peu réaliste à vrai dire) de pouvoir exhiber sur les plages de l’été un corps d’athlète (presque) retrouvé.
Mes rapports avec le corps médical étant toujours peu faciles, c’est une amie gynécologue qui s’est sentie obligée de venir me charcuter un peu, rajoutant aux coups de scalpel l’humiliation d’aller acheter des médicaments chez le pharmacien à partir d’une ordonnance de gynécologie établie à mon nom… A la lecture d’icelle, l’a perplexité du visage du pharmacien, qui me connaît, aurait mérité une photo.
Heureusement, cela ne m’a pas empêché de cuisiner un peu pour les amis qui sont restés après ma démission du PS et de passer quelques excellentes soirées. Je les remercie de m’avoir subi sombre et renfermé, plus préoccupé par mes douleurs que par leurs conversations.
Finalement, les moment les plus difficiles de cette période auront été de les regarder boire, notamment le Canne Bleue et la Grappe Blanche qui m’étaient fortement déconseillés du fait des antibiotiques.
Que la vie est parfois dure !
Rien à voir avec ce qui précède:“La part des revenus détenus par le 0,1 % le plus riche de la population est passée de 1,9 % en 1973 à 8,1 % en 2006, selon les économistes Thomas Piketty et Emmanuel Saez. L’histoire est la même, même si elle est moins extrême, en Europe…La dernière fois que les revenus du 0,1 % le plus riche ont atteint des sommets aux Etats-Unis - 7,6 % du total -, c’était avec l’envolée de la Bourse en 1929 !”. A lire dans l’article du Monde.