Ces cinq belges-là sont anglais ; Le son pop-rock british coule dans leurs veines et dans leur flow. Produit par Ben Hillier (Blur –désolée- et Depeche Mode), Balthazar sonne, par les riffs lourds et ce côté sombre et obsédant, comme de l’Arctic Monkeys version 2014 avec un côté plus léger, comme une bulle de savon… Pop, on s’y frotte et on y tombe direct avec délice. Oui, alors, je vous vois venir… « Elle s’emballe encore ! »…
Oui mais, il faut dire que depuis le début de l’année, j’accumule les chroniques qui apportent que du bonheur dans mes oreilles (merci, Ô Vénéré Rédac-chef !) et que la perspective musicale de juin (McCartney, Blur etc.) ne peut que me faire voir la vie avec des lunettes roses et une oreille qui, en oublie, les quelques défauts çà et là !
Mais revenons à Balthazar… Ce quintet (4 garçons, 1 –jolie- fille) belge possède un atout indéniable, une rock bien orchestré avec ce qu’il faut de spontanéité. C’est humain, juste et envoutant. Dans ce groupe, pas une, mais deux têtes pensantes : Maarten Devoldere et Jinte Deprez qui se répondent entre sombre et léger.
Visiblement, Balthazar a gagné en pop lors de sa précédente tournée, et les voir live, c’est encore mieux ! Pourtant, même si cela semble léger et facile, il y a cette gravité çà et là et cette élégance mélancolique servie par des rythmes délicats. Si vous souhaitez savoir ce dont ils sont capables (a minima), écoutez ‘Decency’ (sublime !) puis ‘Bunker’, vous ne serez pas déçu(s). Bon, après, s’il vous reste de l’enthousiasme, une envie de ballade à Turner ou même un titre de bric et de broc (True Love), libre à vous de vous saouler de Balthazar !
Personnellement, c’est déjà dans ma playlist estivale et cela risque de durer un petit moment !