Réalités

Publié le 05 juin 2008 par Bougrenette

Et tu pleures, la réalité d'un toi que tu veux nier.

Tu gommes ton existence, ombrée d’hésitations. Tu te hais, je me déteste et tu fermes les yeux pour ne pas voir, ce que tu refuses, d’apercevoir, chaque jour, qui commence, sur le rejet de ce soi, de ce être qui ne peut naître, que tu ne reconnais pas. Tu te façonnes à tes doutes, qui s’effarouchent à ces autres que toi. En résonances, face à ces échos qui t’esquissent dans le noir de tes heures, qui se croisent et se déplient, par chemins de tes riens, que tu souffles en voluptes acides, des détresses, en avis de tempêtes, en haut-le-cœur, qui te terrassent et se convulsent, à la nuit qui se fige et se brise, sur un matin, sans rêves, arrachés, dans un cri qui n’en fini plus de mourir, dans le fin fond de ta tête et qui te camisole, définitivement.