Tout est jaune, pâle.
Et bleu, foncé
Le vent calme
Soulève l'ourlet.
Dans le ciel
Cerfs et moutons
Volent ou viennent
Ou tombent tout ronds
Et la terre reflète les couleurs
Elle ressent la chaleur des vies
Qui parenthèse la mort ici,
Dans ces jours de saveurs.
Le soleil, l'eau et le vent salés,
Fatiguent poumons et peaux brûlées,
Mais ils laissent dans nos corps
Comme une parenthèse dans la mort.
Ainsi déambulant
Le long du chemin
Nous pauvres humains
Nous les morts vivants.