Sons of Anarchy

Titre : Sons of Anarchy
Avec Charlie Hunnam, Katey Sagal, Maggie Siff, Kim Coates, Ron Perlman, Tommy Flanagan, Mark Boone Jr., Dayton Callie, Ryan Hurst,...
Créée par Kurt Sutter
Genre : Drama
Durée des épisodes : 50 min
Diffusée sur FX
De 2008 à 2014
Nombre de saisons : 7
Fiche Seriebox
Synopsis (Allociné) 
Afin de protéger leur ville des dealers et des entrepreneurs locaux, les membres d'un club de motos sont prêts à tout. Dans ce contexte critique, Jax Teller est partagé entre l'amour qu'il porte à sa confrérie et l'appréhension grandissante qu'il nourrit en voyant l'anarchie et le banditisme qui règne dans son club...
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Générique
Mon avisJe ne sais absolument pas pourquoi j'ai commencé cette série. La curiosité probablement... Je déteste la violence et pour moi, Sons of Anarchy, ça s'arrêtait à ça. Autant dire que je ne m'attendais pas du tout à aimer, ni même juste apprécier.
Au final, je me suis pris une belle baffe. La série n'est même pas devenue un coup de cœur, elle est carrément devenue une obsession pour moi.Ce que je n'avais absolument pas venu venir, c'est que derrière ses apparences ultra violente, elle cache des personnages ultra attachants et un énorme capital émotionnel.
Et pourtant, ce n'était pas gagné après visionnage du pilot ! Sans détester, je n'avais pas non plus vraiment accroché. Pour tout dire, je me suis sentie un peu larguée d'entrée de jeux. J'avais l'impression d'avoir déjà loupé un épisode alors que c'était le premier... Mais niveau violence, ça allait encore. Et puis, le personnage principal, Jax, me plaisait assez... donc j'ai continué.
Au fil des épisodes, j'ai commencé à apprécier de plus en plus. Les personnages étaient intéressants, la violence était là mais pas au point que je l'imaginais... Et mon attachement pour Jax grandissait de plus en plus.

Je ne sais pas à partir de quelle saison je suis devenue accro, je sais juste qu'à partir d'un certain moment je ne suis plus arrivée à m'arrêter. Chaque fin d'épisode ne me donnait d'autres choix que d'enchaîner avec le suivant. La violence est devenue de plus en plus présente, de plus en plus dégoûtante, et pourtant ça ne me dérangeait pas plus que ça.Les personnages, les relations qui les unit, leurs histoires, l'ambiance, la musique... je suis simplement tombée sous le charme de la série.
J'avoue, une grande partie de mon obsession est liée à Jax. J'ai complètement craquée pour le personnage et l'acteur. Tout est sexy chez lui ! Son regard, sa démarche, son pantalon qui tombe avec sa chaînette qui pend, son caleçon qui remonte, sa façon de fumer (et pourtant c'est plutôt un tue l'amour pour moi normalement !), ses cheveux (même si je les préfère courts !), sa petite barbichette et même ses lunettes de grand-père qu'il porte de temps en temps... Bref, je vais arrêter ici, vous l'aurez compris, je suis complètement folle de Jax Teller !
Mon attirance pour le personnage n'est peut-être pas essentielle au potentiel de la série, mais il n'empêche que ça ne gâche en tout cas rien !

See my point?

Maintenant, il n'y a pas que Jax. Les autres personnages sont aussi très intéressants, surtout dans leur habilité de nous faire sans cesse changer d'avis à leurs égards ! Personne n'est bon ou mauvais, ils ont tous une face cachée... certains plus importante que d'autres, c'est tout.
Certains que je détestais au début sont devenus mes préférés. J'ai fini par détester d'autres que j'adorais.
Mieux encore : Gemma, la mère de Jax. Mes sentiments à son égard ont joué au yo-yo de saisons en saisons jusqu'à ce que je me range définitivement d'un côté.
Il y a aussi Clay que, quoiqu'il fasse, j'ai toujours détesté. Et Jax et Tara que, quoiqu'ils fassent, j'ai toujours adoré.BIG SPOILER J'ai pourtant beaucoup de choses à reprocher aux deux mais rien à faire, je n'arrive pas à les détester. Je regrette la façon dont Jax a évolué, tellement décidé à appliquer sa vision des choses qu'il en est devenu pire que Clay. Il m'a souvent énervé par ses conneries, par ses mauvais choix, par ses promesses dans le vent... mais rien à faire. Pour Tara, même si je regrette les extrêmes qu'elle a du employé, je peux, au moins, comprendre ses raisons. Sa mort restera probablement l'un des moments les plus choquants et traumatisants pour moi, toute série confondue. Je me suis littéralement transformée en fontaine, surtout quand Jax la trouve... Pas sûre de pouvoir un jour voir cette scène sans verser une larme. Et oui, on se refait pas, les histoires d'amour à la Roméo et Juliette, ça marche tout le temps avec moi !
Ce que j'ai adoré dans la série c'est également sa façon de me surprendre encore et toujours. A aucun moment les scénaristes ne vous ménage... ça a du bon et du moins bon mais ça rend les choses tellement plus intenses : savoir que tout est permis.
Je ne l'aurais jamais cru mais Sons of Anarchy est l'une des séries qui m'aura fait ressentir le plus d'émotions, ce qui explique sans doute mon obsession.Je l'ai terminée mercredi soir et elle me hante depuis ! Il m'aura fallu 3 semaines pour tout visionner et maintenant, je ressens un petit vide. Je n'arrive pas à commencer autre chose tellement les personnages sont encore présents dans mon esprit.
La série est également marquée par une ambiance bien particulière, grâce à une bande originale soignée et totalement magnifique. Je ne cesse de me repasser les plus belles chansons en boucle, celles qui collent si parfaitement à la série...

Et surtout, celle-ci... (mais c'est une cover car l'originale est bloquée en Belgique pour des raisons que j'ignorent mais qui me foutent bien en rogne !)

En résumé, je suis amoureuse de cette série (et d'accord, aussi de son personnage principale). Moi qui déteste la violence, elle m'a pourtant émotionnellement bien mal traitée. Au final, je crois que c'est pour ça que je l'aime à ce point... J'aime simplement qu'elle ait été capable de me faire ressentir autant de sentiments aussi différents aussi intensément.
Ne vous fiez cependant pas aux premiers épisodes qui ne représentent pas le potentiel de la série... Une fois que l'histoire est lancée, vous ne saurez probablement plus vous arrêtez.