Tyrant // Saison 2. Episode 5. A Viper in the Place.
Uhab Rashid est de retour à Abuddin avec l’armée des Caliphate et Abu Omar. C’est en tout cas ce sur quoi cet épisode se base pour développer sa petite histoire. Sauf que voilà, si une guerre potentielle éclate, ce pourrait être une excellente idée. Le problème c’est que je ne sais pas forcément dans quelle direction veut aller la série. Elle tente des tas de choses et Barry continue d’être l’élément le plus problématique. Si Tyrant avait osé tuer Barry, je pense que la série aurait pu se sortir un peu des problèmes qu’elle avait l’an dernier et qu’elle a toujours actuellement. Abuddin est un pays intéressant à étudier, surtout pour sa façon de mettre en scène la tyrannie. A côté de ça, j’aurais donc apprécié que l’on ne passe pas autant de temps avec un Barry ennuyeux. Son voyage dans le désert avec une femme américaine de l’un des officiers Caliphate. Mais Barry a tout de même un problème, je ne sais pas trop dans quelle direction aller. J’aimerais bien que Barry revienne rapidement dans la course du coup car éloigné dans son désert, il commence à sérieusement m’embêter. Surtout que tout ce qui se passe autour de lui n’a pas de grand intérêt. Si l’invasion Caliphate est une bonne idée, là aussi Tyrant ne va pas jusqu’au bout de sa propre réflexion et se contente de choses ultra superficielles.
C’est un peu le lot de tous les épisodes de Tyrant finalement, de faire des choses ultra superficielles qui ne vont pas forcément dans le bon sens. Mais j’avais envie de croire que cette année, la série ferait les choses de façon très différente. Il y a aussi Jamal. Ce dernier se rend compte que son frère avait raison, que cela allait péter à un moment donner et qu’il ne pourrait rien changer s’il ne change pas sa politique (et accessoirement d’homme à la tête du pays). S’il avait laissé Barry prendre le pouvoir et faire d’Abuddin une vraie République démocratique, alors les choses se seraient probablement déroulées autrement. La prise de conscience de Jamal est logique même si j’attends les retrouvailles avec le frère pour voir où est-ce qu’ils vont bien pouvoir aller avec ça. Jamal est tellement fier de lui-même que j’imagine mal le personnage prendre la place de second. La situation est de plus en plus catastrophique dans le pays pour lui et forcément, c’est ce qui donne envie d’aller un peu plus loin. L’introduction de l’armée des Caliphate était une bonne idée cette année même si les perspectives d’avenir manquent cruellement de surprises.
Bien entendu, cela permet aussi de donner l’impression que la situation est un peu plus réaliste dans ce pays mais je préférais largement la situation de base et de départ de Tyrant qui n’a jamais été développée suffisamment non plus. Au départ, on nous a tellement vendu ça comme un bon soap que le résultat décevant ne m’a pas vraiment plu. Enfin, il y a Jill. J’aimerais bien que l’on voit plus le personnage. Je me demande ce qui va se passer une fois qu’elle aura rejoint le Liban. Mais là aussi, il y a des tas de questions que l’on peut se poser sur l’utilité de certaines séquences et évolutions. La série a beau tenter de faire tout un tas de choses, j’ai aussi l’impression qu’elle ne sait pas forcément les faire de la meilleure façon qu’il soit. Accessoirement, cet épisode m’a permis aussi de voir que Rachid n’était peut-être pas un personnage si inintéressant que ça. Sa façon d’évoluer au fil des épisodes me plaît et je pense qu’il sera l’un des atouts de la seconde partie de la saison. Enfin, Sammy, Molly et Jimmy vont apparaître quelques minutes dans cet épisode alors qu’ils sont à Abuddin. C’est plus de la mise en place pour le prochain épisode qu’autre chose. Dommage.
Note : 4/10. En bref, malgré quelques bonnes perspectives, Tyrant reste une déception.