En Afrique de l’Ouest, on dit que si l’on est dur avec un enfant, on fait partir l’âme de son corps, parfois à quelques mètres, parfois à plusieurs jours de marche…
Quand la blessure est grave l’âme s’enfuit. Parfois elle part si loin qu’il faut beaucoup d’habileté pour la faire revenir.
Il peut se passer une très longue période avant que cette âme ait suffisamment confiance pour cela, mais ce n’est pas impossible si l’on utilise un certain nombre d’ingrédients : une franche honnêteté, de l’enthousiasme, de la tendresse, de la douceur, une colère mesurée, de l’humour. Leur mélange va créer un chant qui va rappeler l’âme à sa demeure.
Clarissa P.E